Jean déprime de voir son fils Bruno se désintéresser de l’exploitation familiale et profiter du salon de l’agriculture pour se saouler dans une route des vins improvisée.
Pour tenter de se rapprocher de lui, Jean l’entraîne sur la vraie route des vins en compagnie de Mike, leur jeune chauffeur de taxi.
Après Mammuth, Gustave Kervern et Benoît Delépine lancent Depardieu, toujours aussi rond et généreux, dans un nouveau périple gouleyant auquel ils convient un Benoît Poelvoorde bien corsé et un Vincent Lacoste primeur très canaille malgré sa jeunesse.
Grâce à la subtile alliance de ces trois crus d’exception, le duo de réalisateurs retrouve une typicité, mélange d’épicurisme et de satire sociale, qui s’était un peu éventée avec Le grand soir et Near Death Experience.
Se présentant sous forme de sketchs à l’humour plutôt charpenté, Saint Amour pétille joyeusement lorsque Poelvoorde se met en tête d’expliquer à Vincent Lacoste les « 10 stades de l’alcool » ou lors d’une nuit bien chambrée en compagnie de Michel Houellebecq.
Si le breuvage ne fait pas toujours dans le vin en dentelle et à quelques longueurs en bouche, il fait le plus souvent mouche et débouche sur de beaux moments de tendresse et d’émotion (les messages que laissent Jean à sa femme) dessinant, avec beaucoup de justesse, les relations parfois complexes entre un père et son fils.
Un bon millésime qui fait souffler un vent de liberté sur le cinéma français, réjouit les zygomatiques et dont les femmes – au cœur de chaque étape du périple – sont le sublime bouquet. Car, en plus du vin, Saint Amour est aussi un récit d’apprentissage sur le cœur des femmes.
Messieurs Kervern et Delépine ne changez rien.
Et surtout : « Bonne continuation ! ».
Ah, justement, j’hésitais à aller le voir. Merci 🙂
Un bon cru se recommande toujours. 🙂
on m’a amené au cinoch ! car je peux plus conduire raison ma sciatique, j’avais meme amené un coussin ! bref
j’ai vu ce film, c est super j’ai passé un bon moment, et les 10 comportements, sont très juste, ayant pu le constater , non pas que je sois une alcoolique mais j’ai vu quelqun se rendre malade, et tu vois là moi j’avais a coté de moi une personne du public qui riait, mais moi j’étais en émotion, car c’était profond,
bon bref, j ai aimé ce film, des fois poétique, drôle, émouvant, barré, et sinon j’ai vu la vache, alors là, j’ai adoré, on se prend pas la tete, c est sans violence, c est du sourire et du rire, et à la sortie on a la banane, dans ma salle de cinoch, les gens on applaudit !
bises
Merci pour ce témoignage ! 😉
Bien d’accord avec toi.
ya un autre film avec Depardieu, j’attends aussi pour y aller.
A CONSOMMER SANS MODÉRATION
L’ABUS DE BONS FILMS NE NUIT PAS A LA SANTÉ
DONALD TRUMP DOESN’T LIKE THIS MOOVIE, donc, vous pouvez aller le voir !
Ça fait bien longtemps que je n’ai plus vu de film avec Depardieu. Les derniers m’ont déçu. Je devrais retrouver plaisir à le revoir avec ce film.
J’avais beaucoup aimé Valley of Love.
Tu l’as vu ?
Oui c’est le dernier film de Depardieu que j’ai vu mais je n’ai pas accroché
Comme quoi, les goûts et les saveurs… 😉
J’avais eu du mal avec leur style dans « Mammuth » mais j’aimerai beaucoup retenter l’expérience avec ces réalisateurs.
ok,
j’avais bien aimé mammouth
Celui-ci est également une bonne cuvée.