Pour venger l’agression sauvage d’un couple d’amis, James Bond se lance dans une impitoyable vendetta qui lui ôte son fameux permis de tuer et l’oblige à faire cavalier seul.
16ème aventure de James Bond et deuxième permis de tuer pour Timothy Dalton.
Après un Tuer n’est pas jouer sans surprise, qui permettait de relancer la franchise tout en donnant un coup de jeune à l’agent 007 après les exploits essoufflés de Roger Moore dans Dangereusement vôtre, Permis de tuer abandonne l’humour et les gadgets pour revenir à une intrigue plus noire. Le film sera d’ailleurs le seul de la série à être interdit aux moins de 13 ans à sa sortie.
Timothy Dalton, dont ce fut hélas la dernière apparition dans le rôle de l’agent 007, modernise le personnage en le transformant en un tueur froid et revanchard. Un Bond surprenant, moins volage qu’à l’accoutumée et surtout plus faillible. L’espion se prend autant de coups qu’il en reçoit et termine l’aventure le visage ensanglanté et les vêtements déchirés.
Quant à John Glen, il réalise ici son dernier James Bond et le meilleur des cinq qu’il a mis en scène.
C’est Bond !
– Un pré-générique, plutôt sobre, se terminant par un mariage.
– La chanson du générique : « Licence to kill » interprétée par Gladys Knight qui s’inscrit dans la droite ligne de Shirley Bassey.
– Superbe générique de Maurice Binder, dont ce fut pour lui aussi le dernier Bond, plein de femmes nues virevoltantes.
– Timothy Dalton qui apporte une dimension plus adulte et ambiguë au personnage de Bond.
– Une référence bienvenue à la mort de l’épouse de James Bond.
– Robert Davi qui incarne Sanchez, l’inquiétant trafiquant de drogues, est sans doute l’un des meilleurs méchants de la licence, le plus plausible en tous cas.
– Même si elles sont peu nombreuses, le film offre deux des plus jolies James Bond girls de la série (Carey Lowell et Talisa Soto) et leur redonne l’importance qu’elles avaient perdu pendant la période Roger Moore. Loin d’être une potiche, le personnage de Pam Bouvier, incarné par Carey Lowell, n’hésite pas à se battre et tient – presque – tête à son partenaire masculin.
– Felix Leiter torturé à l’aide d’un requin.
– La surprenante séquence de la démission de Bond.
– Quelques clins d’œil aux combats sous-marins d’Opération Tonnerre.
– La fuite de Bond en ski nautique derrière un hydravion qu’il a harponné.
– L’astucieuse utilisation d’une télé évangélique par l’infâme trafiquant pour vendre sa production de drogue à l’étranger.
– La présence inquiétante d’un Benicio Del Toro débutant, et très maigre, dans le rôle de l’homme de main sadique de Sanchez.
– L’attendrissant personnage de « Q », beaucoup plus présent que dans les précédents films.
– La vengeance tout feu tout flamme de Bond.
C’est pas Bond !
– Quelques facilités de scénario.
– Une pénurie de James Bond girls (qui n’est pas pour déplaire).
– Une poursuite finale en camion bien réglée mais qui pèse deux tonnes.
Permis de tuer
Restitué avec les honneurs à ce James Bond qui fut mal jugé à l’époque de sa sortie par un public qui plébiscitait encore les pitreries à gadgets de Roger Moore. Permis de tuer montrait pourtant déjà la voie d’un 007 mature et violent qui allait trouver son heure de gloire, quelques années plus tard, avec Daniel Craig et Casino Royale.
hello, donc au fait, avant hier j’ai été voir Everest,
donc, positif : j ai trouvé les images sublimes, la caméra bien, les acteurs bons,
le suspens, bien mais court
j’explique, le negatif
en fait j’ai pas bien saisi des paroles, yavait certains doublages pas top, enfin ds mon cinoch, et sinon, ya qq chose qui manquait dans le fait de la progression de l’histoire, on voyait pas assez la psycho du groupe ou des hommes, des relations entre eux, l ‘intro a été longue, mais tout de meme instructive, on apprend comment on se prépare lors d’une ascension, mais apres la montée certes il y a des moments jolis, voire dangereux, mais il manque le truc, et pis la descente, les effets speciaux franchement, super, et on espere qu’ils vont s’en sortir donc suspens, mais on dirait que cette partie est trop courte,
voila, mais moi j’ai passé un bon moment tout de meme, car je ne sais meme pas me servir d’une mini caméra lol,
donc oui bien,
et histoire vraie ! j’ai eu ma conclusion, je trouve que c est fou cette passion,
ah oui , c est bien d’avoir montrer aussi les deux epouses, pas évident pour elles ! par amour elles acceptent, mais quelle conneries de les laisser veuves, et perdre ses mains , sa vue, mourir !
lorsqsue j ai vu les photos des vrais personnages, j’ai eu une peine, quel gachis !
bon, voila,
bises
D’accord avec toi. Plaisant mais pas parfait.
Petite transition bondesque dans les années 80.
Pas qu’une simple transition. Timothy Dalton est le précurseur de Daniel Craig. 😉
Chacun perçoit que PERMIS DE TUER est incontestablement un bon James Bond et Marcorèle a le talent nécessaire pour nous exposer pourquoi. Merci Marcorèle.
J’ai lu un article intitulé « Daniel Craig, l’espion qui buvait trop », histoire de chercher des poux dans la tête de James, que j’apprécie par ailleurs. Je vous le colle :
A quelques semaines de la sortie de « 007 Spectre », le 24e épisode de James Bond, une étude réalisée par le magazine britannique The Grocer s’est attardée sur la consommation d’alcool du célèbre espion. Il en ressort que le dernier agent 007, interprété par Daniel Craig, boit bien plus que les précédents.
Déjà, en 2013, des scientifiques dénonçaient dans la revue « British Medical Journal » l’alcoolisme notoire de James Bond. Après avoir analysé une douzaine de romans écrits par Ian Fleming, ils en ont conclu que l’espion buvait trois fois plus d’alcool que la limite à ne pas dépasser selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Cette fois, le magazine The Grocer s’est attaqué au nombre de verres consommés par James Bond sur grand écran. Si le célèbre espion a été incarné par six acteurs, aucun ne buvait autant que Daniel Craig.
Daniel Craig boit deux fois plus que Sean Connery
En effet, depuis ses débuts en 2006 dans « Casino Royale », Daniel Craig consomme en moyenne 20 unités d’alcool par épisode. Un chiffre qui pourrait bien faire passer ses prédécesseurs pour des modèles de sobriété : Pierce Brosnan vidait en moyenne 12 verres par épisode, Sean Connery et Roger Moore en buvaient 11 et Georges Lazenby, dans « Au service de sa Majesté », a atteint 9 unités. Loin derrière, Timothy Dalton s’est contenté de 4 ou 5 verres d’alcool par film.
D’après The Grocer, le poids des sponsors peut être en cause dans cette augmentation de la consommation d’alcool de James Bond. « 007 Spectre », qui sortira en France le 11 novembre, est ainsi sponsorisé par une célèbre marque de vodka. « Un partenariat avec 007 peut s’avérer juteux pour les grandes marques », souligne le magazine. Après la sortie de « Casino Royale », lorsque l’espion a remplacé son traditionnel vodka martini par du Vesper Martini (un cocktail associant gin, vodka et Kina Lillet), la consommation de gin a bondi au Royaume-Uni.
Autre info sur le dernier James Bond : Gary Powell, le responsable des cascades sur le film, a affirmé au quotidien britannique Daily Mail que le « record de voitures détruites a été battu ». Le coût de l’addition ? Vingt-quatre millions de livres sterling, soit un peu plus de 32 millions d’euros… Même pour un film dont le budget s’élève à 272 millions d’euros, la facture est un peu salée.
Oui, merci GUDULE pour ces instructives informations recyclées, mais quid de « PERMIS DE TUER » ? Vous vous éloignez du sujet, diantre !
Ah oui, pardon POULAIN ! C’est que je suis dans l’actu. moi, pas dans les années 80 !
Et puis pourquoi je suis le seul à en prendre pour mon grade : Le blabla de l’espace aussi a parlé d’un autre film ; qui au surplus ne relevait pas de la saga James Bond. Alors, je peux bien parler du dernier James Bond, moi, non ?
C’est à Marcorèle de faire le ménage s’il veut. On n’a pas besoin de POULAIN, la parole est assez libre, ici, que je sache… Et vous ne manquez pas d’utiliser cette liberté pour vous autoriser régulièrement certaines digressions. Sans blague !
« PERMIS DE TUER », très bien, assurément ! Mais comme vous avez dit que chacun percevait « incontestablement » que c’était un bon James Bond, j’avais cru comprendre qu’on n’avait plus rien à dire ; qu’on avait perdu notre PERMIS DE CRITIQUER, en quelque sorte, si je puis me permettre …
Donc, je confirme : C’est bon, très bon même, PERMIS DE TUER ! On serait même très bien inspiré de le revoir avant d’aller découvrir 007 Spectre.