Affiche du film Terminator Genisys
Après le soulèvement des machines, la race humaine a été quasiment exterminée. Heureusement, grâce à John Connor, la résistance s’est organisée et est sur le point de gagner la guerre. Mais pour que la victoire soit complète, le chef de la résistance doit envoyer dans le passé le sergent Kyle Reese pour protéger sa mère.
Histoire connue, sauf que le temps est plein de paradoxes et d’imprévus qui vont compliquer la tâche de Reese.
Nouvelle tentative pour remettre la saga de James Cameron sur les rails du succès après le pathétique Terminator 3 : Le soulèvement des machines et le sous-estimé Terminator Renaissance, ce Terminator Genisys fait l’impasse sur ces deux derniers films et cherche à donner une suite digne de ce nom à l’indéboulonnable Terminator 2 : Le jugement dernier.
Le récit reprend donc l’assaut final de la résistance contre les robots de Skynet et essaye d’éviter le côté prévisible et répétitif du retour dans le passé en jouant la carte de la fracture temporelle, quitte à compliquer un peu les évènements (ce que risquent de ne pas apprécier les mangeurs de popcorns qui n’arrivent pas à mastiquer et à réfléchir en même temps) et à faire disparaître un des personnages emblématiques de la saga (ce que risquent de ne pas apprécier les fans qui veulent des suites sans que rien ne change, d’où le succès récent de Jurassic World). Pourquoi, en effet, ne pas repartir sur de nouvelles bases ?
Sauf que ce changement d’orientation n’est envisageable que si le scénario ne sombre pas, comme ici, dans les ellipses faciles et les dialogues ineptes. Des faiblesses que ne parviennent pas à compenser une mise en scène sans inspiration et des comédiens qui ne sont pas tous à la hauteur. Jai Courtney, dans le rôle de Reese, et Jason Clarke, dans celui de John Connor, sont aussi expressifs que les machines qu’ils sont censés combattre et ont le charisme d’un moteur en manque d’huile.
Reste la séduisante prestation de Emilia Clarke qui donne du sang neuf au personnage de Sarah Connor et le retour convaincant de Arnold Schwarzenegger en vieux T-800. Pas assez, toutefois, pour relancer la machine et la franchise.

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