Affiche du film Jurassic World
Un effrayant dinosaure hybride s’échappe d’une zone de confinement et sème la terreur à l’intérieur du parc d’attraction Jurassic World. Seul un dresseur de vélociraptors semble être en mesure de l’arrêter, tout en recherchant les deux neveux disparus de la jolie directrice du parc.
Dans la grammaire scénaristique de plus en plus limitée des superproductions, il n’y a rien de mieux pour ressouder une famille qu’une bonne petite catastrophe (comme dans le récent San Andreas) ou quelques monstres en liberté comme dans ce Jurassic World qui se contente de photocopier (à grande échelle et avec des effets spéciaux plus performants) le célèbre Jurassic Park.
Colin Trevorrow n’est pas Steven Spielberg et aucun bouleversement notable n’intervient dans ce quatrième film qui se contente bêtement de reprendre le schéma du film d’origine en le « pimentant » de quelques idées bien crétines comme cet homme qui murmure aux oreilles des vélociraptors.
Pas de grosses frayeurs non plus à l’horizon, puisque la méchante créature génétiquement modifiée et ses congénères épargnent les gentils pour ne croquer que les ouvriers étrangers, un contremaître grassouillet, des militaires, un PDG mégalo et une secrétaire accro au téléphone portable.
Face aux créatures numériques, Chris Pratt est le seul à tirer son épingle du jeu.
A ses côtés, les deux gamins font têtes à claques, Bryce Dallas Howard est toujours aussi fade, Vincent D’Onofrio oublie de faire peur et Omar Sy joue les (in)utilités faute d’ « Expérience exigée », comme dit la pub dont il fait en ce moment la promotion.
Aseptisé et bien édulcoré, Jurassic World est un spectacle qui n’offre finalement pas grand-chose à se mettre sous la dent.

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