Après avoir failli noyer la planète sous un flot de nourriture à cause d’une invention capable de transformer l’eau de pluie en aliments, Flint Lockwood découvre que sa machine folle a repris du service et fabrique des Miam-nimaux : créatures mi aliments, mi animaux.
Inutile de se raconter des salades, cela ne valait vraiment pas le coup de poireauter quatre ans pour cette suite indigeste destinée aux amateurs d’aventures humoristiques gras double.
A force d’alimenter les salles de cinéma en dessins animés de plus en plus nombreux et de moins en moins inspirés, le navet d’animation a fini par se développer sur les écrans à destination d’enfants confits aux sodas et gavés de pop-corn. Plus consommateurs que réellement spectateurs.
Ce Jurassic Bouffe, dénué de toute poésie, en est le plus triste exemple avec ses burgers et ses tacos sur pattes ou ses Cheddaraignées. Pas de quoi rêver, en effet, devant cette Île des Miam-nimaux qui est au dessin animé ce que la malbouffe est à la cuisine de terroir : un produit qui ne risque d’affoler… que votre cholestérol !
Si vous détestez qu’on prenne vos enfants pour des truffes ou des cornichons, épargnez leur ces aventures aussi insipides qu’écœurantes menées par des héros tartes qui doivent affronter un méchant gourou scientifique qui a la pomme de Steve Jobs (unique surprise de cette préparation industrielle sans saveur).
Un outrage au bon goût et à l’intelligence de nos petits.
J’adore tes critiques de la catégorie ‘effroyable’ ^^
Moi aussi ! 😉
Rires !
Euh…ça va l’estomac Marcorèle ? Pas de petits troubles intestinaux à la suite de cette orgie de malbouffe ? Si rien qu’à voir l’affiche je me sens déjà gonfler des cuisses, ce film indigeste aura eu au moins l’intérêt de t’inspirer une critique 5 étoiles, que j’ai dégustée comme un grand cru.
Merci de t’inquiéter Polina ! 😉 Heureusement, j’ai l’estomac solide et la dent dure ! Cela dit, effectivement, gare à l’écœurement ! 😀
Je débarque ici après un tour chez Polina, et je ne sais pas vraiment si je dois te remercier… je viens de passer presque 30 minutes de procrastination intensive sur tes critiques, à coup de « ah celui-là j’ai adoré », « mais celui-là je ne l’ai pas encore vu??? » et pire, « tiens il était génial celui-là si je me regardais la fin juste la fin vite fait comme ça l’air de rien ». Résultat, 30 minutes supplémentaires à revoir la fin de The awakening. Ceci dit, en dépit mon inefficacité – dont je tente avec beaucoup d’entrain de te rendre responsable – belle découverte, tes critiques sont honnêtes, passionnantes et surtout très claires. Tu risques de devenir mon référent pré-visionnage. Je vais donc faire l’impasse pour ce soir sur les boulettes géantes et tenter « Haunter », parce que rien ne vaut un bon frisson! Merci de m’avoir épargné les Miam-nimaux 😀
Bienvenue et merci pour ce sympathique commentaire. N’hésite pas à en laisser d’autres. 🙂 Ce n’est jamais du temps perdu ! 😉
Merci pour cette critique, j’ai pour ma part quitté la salle au bout de 30 minutes… Et j’avais adoré le premier !
Et je suis d’accord avec Mamzette, tout pareil.
Merci beaucoup ! 🙂