« Albator, Albator
Du fond de la nuit d’or
Albator, Albator
De bâbord à tribord
Tu veilles sur la galaxie
Sur la liberté aussi… »
Mais tu n’as visiblement pas l’œil sur ton adaptation cinématographique qui prend l’eau. Car si vaisseaux et affrontements stellaires impressionnent par leur réalisme, les différents personnages déçoivent avec leurs étranges faces de raies inexpressives aux yeux de merlan frit.
Côté intrigue, difficile de mordre à l’hameçon. Le scénario – très, très nébuleux – semble avoir été écrit par un plongeur en apnée au cerveau mal irrigué. Sinon, comment expliquer que le capitaine borgne fasse plus de cas d’une pâquerette que de la vie de ses adversaires qu’il éperonne ou pilonne avec une allégresse faisant passer le capitaine Achab pour un marin d’eau douce.
Même les fameuses Sylvidres ont été jetées avec l’eau du bain au profit d’une guerre pour un retour sur Terre sans queue ni tête.
De quoi prendre sa bitte d’amarrage et se la mordre devant cette bouillabaisse indigeste aux effluves de fond de cale et de poissons pas frais.
Moi aussi j’ai été déçu par la pauvreté du scénario. Il n’y avait pas matière à faire un long métrage. 😦
Serait-ce un film à anti-matière ? 😉
Et pourtant nous aimions tellement le dessin animé…
Parfois, il vaut mieux garder les vieux souvenirs enfouis dans leur coffre aux trésors ! 🙂
Tu es un peu sévère, pour le coup, mais globalement, tout à fait d’accord pour dire que le Albator que nous avons connu (spécialement la première série, de 1978) est indétronable, et j’aurais particulièrement aimé que l’on retrouve « Clio », plutôt que cet être étrange qui est aux cotés du Capitaine.
Pour le reste, j’ai trouvé quand même une certaine cohérence malgré tout.