Australie. Dix ans après « la chute » de la société occidentale, les hommes tentent de survivre, le plus souvent par la violence, dans un monde en déliquescence.
C’est dans ce contexte qu’un homme se fait voler sa voiture par trois hommes.
Ivre de colère d’avoir été dépossédé de son seul bien, il se lance à la poursuite du petit groupe guidé par le jeune frère, blessé, d’un des membres de la bande.
C’est à un étonnant périple sanglant que nous convie le film de David Michôd.
Une poursuite qui doit autant au western, pour sa chasse à l’homme dans le désert, qu’à Mad Max pour l’étrange fascination qu’exercent la route et les voitures sur l’autochtone australien.
Âpre et violent, The Rover n’est pas qu’une simple relecture, façon film d’auteur, du long métrage de George Miller. D’ailleurs, malgré son budget restreint, le cinéaste parvient à rendre crédible sa société sur le déclin par petites touches suggestives, en prenant garde de laisser le contexte général dans un flou inquiétant. On ne sait rien de ce qui a provoqué « la chute », Michôd préférant se concentrer sur la vendetta de son anti-héros au bout du rouleau et sur l’étrange lien qu’il tisse avec le frère un peu simple d’esprit d’un de ses ennemis.
Dans le rôle principal, Guy Pearce, barbu et déplumé, est encore une fois presque méconnaissable. Il compose un personnage glaçant dont la détermination fait froid dans le dos. Face à lui… Euuuuh, euuuh… Robert Pattinson s’essaye lui aussi au rôle de composition mais reste… Euuuuh, euuuh… plus laborieux, même si sa prestation de simplet demeure sympathique.
Dommage que les caractères des deux protagonistes évoluent assez peu au cours du récit, empêchant l’empathie et laissant, un peu, le spectateur au bord de la route. Car, malgré ses défauts, The Rover est, par moment, un film qui a du chien…
N’empêche, y’a de quoi être grave vénère si on te chourave ta caisse ! Genre ! C’est clair !
Ha, elle est bonne, celle-là ! GUDULE qui s’essaye au langage vide !
Mais tu t’es trahi, bouffon amateur, on sait que tu es une chasseur semi professionnel de la pollution verbale, et tu ne fais pas longtemps illusion car « Chourave », et « Genre », ne relèvent pas du tout du même lexique ! L’argot n’a en effet rien à voir avec le langage vide des cours de collège d’aujourd’hui !
On t’as reconnu : Tout le monde sait que tu appelles de tes vœux un film de science fiction où après l’apocalypse, tout le monde se mettrait à parler comme des livres et qui décrirait une dictature de la pensée riche pour tous les citoyens, sous peine d’être renvoyé manu militari à l’école pour se faire redresser le niveau !
C’est pas demain que tu verras un tel film, mon pauvre GUDULE !
Concernant le film, « THE ROVER », je passe !
D’ailleurs, en ce moment, le feuilleton le plus intéressant, sur un ROVER, , ce sont les péripéties du ROVER « Yutu » ou « Lapin de jade », déposé par les chinois en décembre dernier sur la Lune, qui fonctionne parfois et parfois plus du tout …
Je colle un lien, pour ceux qui voudront s’occuper en attendant le retour de ceux qui prendront quand-même le risque d’aller voir « THE ROVER » : http://www.maxisciences.com/rover-yutu/lune-le-rover-yutu-est-revenu-a-la-vie_art31983.html