Dans une maison perdue dans la brume, une adolescente revit chaque jour la veille de son anniversaire sans que ses parents où son petit frère s’en aperçoivent.
Malgré tous ses efforts, rien ne semble pouvoir venir troubler cette journée qui se répète inlassablement. Jusqu’au jour où des bruits inhabituels se manifestent dans la maison…
Adepte du mélange des genres depuis son premier film Cube, Vincenzo Natali essaye avec Haunter de fusionner trois thèmes du fantastique : les fantômes, la boucle temporelle et le voyage dans temps.
A mi-chemin entre Les autres et Un jour sans fin, cette tentative ne possède pas les qualités des deux films précités mais se laisse suivre avec un certain plaisir grâce à un récit qui a le bon goût de privilégier le frisson à l’horreur. Le cinéaste profite des voyages dans le temps de son héroïne pour jouer avec habileté sur les ambiances de chaque époque et s’amuse, dans le dernier tiers, avec la texture de ses images pour donner à Haunter l’aspect suranné d’un vieux film.
Atmosphère inquiétante garantie.
Même si le croquemitaine n’est pas très original et que la résolution de l’intrigue ne tient pas les promesses de son intéressant postulat de départ, Haunter ne manque pas d’intérêt et est loin d’offrir un spectacle fantomatique. D’où cet autre mystère : pourquoi ce film de bonne facture n’a-t-il pas eu droit à une sortie en salles alors qu’un nombre incalculable de navets continue de hanter régulièrement nos cinémas ?
Faudrait que je retente mais celui-là m’a tellement ennuyée…le résumé m’inspirait mais en le regardant, j’ai pas tenu jusqu’à la fin, et c’est rare que je n’aille pas au bout des films pourtant…
Classique mais pas inintéressant. Pour ma part, je me suis laissé prendre par l’ambiance mystérieuse…
je vais regarder çà, alors 😀
« Un nombre incalculable de navets continue de hanter régulièrement nos cinémas ? »
Mais non, voyons, il faut compter à l’envers, et le calcul devient des plus simples :
1) – Trouver le nombre total des films sortis ;
2) – Soustraire le nombre des bons films sortis sur la même période ;
3) – On obtient alors très exactement le nombre parfaitement calculable de navets qui continue de hanter régulièrement nos cinémas.
La question est effectivement de savoir pourquoi ce ne sont pas les quelques bons films qui sont mis en avant plutôt que les navets !
Peut-être faut-il aller chercher du côté de l’intérêt des producteurs et distributeurs plutôt que d’une quelconque recherche de qualité ? Ce me semble une piste de recherche aussi pertinente que navrante pour le septième art …
En tous cas, merci à Marcorèle d’avoir attiré notre attention sur HAUNTER de Vincenzo Natali, en attendant d’avoir peut-être l’occasion de le découvrir dans une salle nageant à contre courant du système …