« Plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film » disait Alfred Hitchcock.
Cet adage pourrait, presque, s’appliquer à Maléfique qui revisite La belle au bois dormant du point de vue de la méchante fée.
Une belle idée de scénario, habilement exploitée, permettant une réinterprétation intéressante du conte de Charles Perrault.
Il faut dire que, dans le rôle titre, Angelina Jolie apporte ce qu’il faut de charme et d’ambiguïté à son personnage. Une présence sombre et vénéneuse qui opère sur chacun des plans où elle apparaît et, bizarrement, s’évapore dés qu’elle n’est plus à l’image.
Comme si l’indéniable présence de l’actrice, seule raison d’être de ce film consensuel destiné à plaire au plus grand nombre, endormait réalisateur et comédiens.
Sans elle, la mise en scène devient plate et dénuée d’inspiration. Même chose pour la distribution qui paraît soudain bien fade et sous-exploitée (dans le rôle du roi, Sharlto Copley est étrangement inexistant). Quant aux effets spéciaux – d’un coup de baguette magique ? – ils laissent franchement à désirer : les têtes numériques des trois bonnes fées sont tout bonnement hideuses et difformes.
Un peu plus d’ambition et de fantaisie n’auraient certainement pas nui au film de Robert Stromberg qui se voit affligé d’un sort embarrassant : celui d’être un spectacle à moitié convaincant sans l’aura de la jolie Angelina.
Je passe !
Je passe aussi !
Vraiment rien à dire, GUDULE ?
Même pas un jeu de mot foireux ?
Un jeu de mot avec Angelina Jolie ?
Y’a bien un anagramme qui traine, mais il n’y a pas le contrôle parental pour accéder à Cinéluctable.
Tu parles de « I join anal glee » ?
Je ne parle pas ! C’est toi qui l’a dit, POULAIN ! Vade retro Satanas !
Nous parlions donc de MALÉFIQUE, avec la réputée envoutante Angelina Jolie … Celle qui a deux cornes de satyre sur l’affiche du film …
Que peut-on dire, pour faire oublier l’écart de langage de POULAIN ;
Que Maléfique est produit par Disney, qui recycle ainsi à nouveau un dessin animé de son stock, histoire de ne pas lâcher son public … Moi, je préfère revoir le dessin animé d’origine (1959 !) avec ma fille.
Je passe !
Pour moi, pour en revenir et me concentrer sur le sujet, j’avoue avoir été agréablement surprise, c’est une autre lecture du conte, en effet, et fait sur mesure pour Angelina, avec quelques reprises d’éléments du dessin animé.
Comme l’a si bien souligné Sensei, les trois fées (très crétines) sont le « point noir » (comédon ? 😀 ) du film.
De toute façon, « la belle au bois dormant » de 1959 reste mon Disney préféré, avec Blanche Neige 🙂
Raiponce, Rebelle, La reine des neige, Maléfique : Disney revisite sérieusement l’image de la femme. Les hommes sont des traîtres, des tyrans, des branleurs ou de gentils suiveurs, j’en suis presque embarrassée pour mon fils. Bref c’est toujours la guerre des sexes.
Hello,
C’est bien l’idée que je me faisais sur ce film, mais j’irais tout de même le voir parce que j’aime les contes fantastiques, même pour enfants 😉
Mais en y attendant pas grand chose, c’est le meilleur moyen d’être agréablement surpris.. c’est une philosophie de vie 😉
Salutations 😉
Jolie philosophie !
Mais quand quelque chose ne me plaît vraiment pas… planquez les meubles ! 😉 😉