Une épidémie mondiale transforme à vitesse grand V les êtres humains en de redoutables zombies véloces se déplaçant en nombre.
En échange de la protection de sa famille, un ancien enquêteur des Nations Unies est chargé de trouver l’origine de l’épidémie et de tenter de l’enrayer avant qu’il ne soit trop tard.
Si l’on veut bien oublier les nombreuses facilités scénaristiques qui parsèment le récit ainsi que les quelques séquences un peu mièvres centrées sur le héros et sa famille, World War Z se révèle être un film d’action et d’horreur d’une redoutable efficacité.
Visuellement impressionnant, le film joue à fond la carte du grand spectacle et offre des scènes de panique sidérantes de réalisme que renforce une 3D convaincante privilégiant l’effet de masse plutôt que les effets tout court.
L’assaut des murs protégeant Jérusalem par une marée humaine déchaînée est un des nombreux morceaux de bravoure de ce long métrage qui alterne habilement les moments d’accalmie et les scènes de folie furieuse à la manière d’un parcours de montagnes russes.
Dans le rôle principal, Brad Pitt sert avec conviction un scénario qui, comme son personnage, est toujours en mouvement – des États-Unis à la Corée en passant par Israël et Le Pays de Galles – et a la bonne idée de ne pas trop se prendre au sérieux. Marc Forster a eu, en effet, l’intelligence d’inoculer avec son virus une bonne dose de dérision et de second degré, notamment dans la dernière partie de son film située dans un laboratoire de recherches à Cardiff.
En dépit d’un final vite expédié, World War Z est un divertissement qui tient ses promesses et devrait rameuter les foules – de spectateurs de plus de 12 ans – aussi certainement que son effrayante pandémie.
sur mes tablettes cette semaine ! 😉