Affiche du film Sécurité rapprochée
Matt Weston, une jeune recrue de la CIA en poste en Afrique du Sud, voit débarquer dans la planque qu’il est chargé de gérer le plus célèbre agent double américain : Tobin Frost. Mais son interrogatoire tourne court lorsqu’un commando lourdement armé fait irruption dans les lieux. Matt n’a pas d’autres choix que de s’enfuir avec le prisonnier…
L’effet Jason Bourne n’en finit plus de marquer le cinéma d’action américain et Surveillance rapprochée n’échappe pas à la règle. Filmées caméra à l’épaule, les scènes d’action sont spectaculaires, brutales et s’enchaînent sans temps mort entre poursuites automobiles, combats au corps à corps et course effrénée dans un bidonville.
Si le film est effectivement dépaysant et a la bonne idée de ne pas situer l’intrigue aux USA, le scénario sans surprise réutilise les vieilles ficelles usées du thriller et ne déroge pas à la façon habituelle de trouver le méchant : en gros, cherchez celui que l’on soupçonne le moins.
Bref, aussi haletante soit-elle, cette chasse à l’homme a un goût de Déjà vu, pour reprendre un des titres (prémonitoire ?) de la filmographie de Denzel Washington. L’acteur, s’il reste toujours aussi convaincant, nous ressert une fois encore son personnage de dur à la mâchoire serrée et au regard sombre. Et l’on se dit qu’il serait temps qu’il change un peu de registre…
Face à lui, Ryan Reynolds apporte un peu plus d’ambigüité et de « fraicheur » à son rôle de jeune agent intègre lentement rongé par le doute. Même si, là encore, on frôle le poncif…
Distrayant et efficace, le film de Daniel Espinosa remplit parfaitement son contrat en dépit d’un regrettable manque d’originalité.

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