Pour oublier qu’il vient de se faire larguer par sa petite amie, un nigaud décide de partir en randonnée avec son meilleur ami : un gros abruti élevé à la bière.
Par chance, leurs pas croisent la route d’un minibus Volkswagen rempli de jolies filles sexy très délurées.
Pas de chance, ils décident tous de passer la nuit dans un cottage au milieu des bois où rodent des vampires lesbiennes prêtent à tout pour les sucer…
Pompez une bonne rasade de Shaun of the dead pour les deux héros un peu demeurés.
Aspirez une gorgée de Evil Dead pour la cabane forestière encerclée par des forces démoniaques.
Et agrémentez le tout de quelques vampires en jupettes plutôt portées sur les galipettes entre fillettes.
Mélangez le tout et vous obtenez un breuvage dont le goût se rapproche plus de l’ail que du bloody mary.
Les deux comédiens principaux sont loin de faire des étincelles, Mathew Horne et James Corden n’ayant pas vraiment l’abattage comique de Simon Pegg et Nick Frost.
Quant au réalisateur, une fois posés son décor et ses personnages, il se contente de filmer mollement des aventures qui auraient pu être beaucoup plus mordantes.
Pourtant, Lesbian vampire killers avait de quoi séduire avec sa tripotée de jolies filles pas farouches, quelques répliques bien troussées et deux ou trois gags gore d’un doux goûteux pour les uns et d’un goût douteux pour les autres, à l’image de ces vampires lesbiennes rendant leur dernier souffle dans des giclées spermatiques du plus bel effet.
Dommage que la réalisation de cette petite comédie d’horreur n’ait pas été confiée à la personne en charge de la bande annonce. Une fois n’est pas coutume, elle se révèle plus incisive et rythmée que l’ensemble du film.
Une bande annonce plus drôle que le long métrage qu’elle est censée vanter, avouez qu’il y a là de quoi prendre son pieu et se le mordre, non ?