Après un retour plutôt réussi de La panthère rose en 2006 (avec Steve Martin sous les traits de Clouseau) qui parvenait à retrouver l’esprit de la saga originale tout en l’adaptant à notre époque, quelle déception de constater que Harald Zwart n’a retenu aucune des leçons de Shawn Levy et encore moins celles de Blake Edwards.
Même le générique en dessin animé avec la célèbre panthère n’est, cette fois, pas à la hauteur… Malgré un casting intéressant, allant d’Alfred Molina à Andy Garcia, le film fait preuve d’énormes fautes de goûts à commencer par son scénario mou du genou et ses gags téléphonés.
Livrés à eux-mêmes, les acteurs peinent et cabotinent pour essayer de relever le niveau et nous tirer un sourire (A ce jeu, c’est encore John Cleese qui s’en sort le mieux !). Mais rien n’y fait.
Lentement, mais sûrement, la comédie déjantée tant attendue sombre dans le nanar et atteint des sommets avec l’apparition ridicule d’un Johnny Hallyday plus figé que sa réplique en cire du Musée Grévin.
Et que penser du remplacement des monstrueux combats entre l’inspecteur et son serviteur chinois, par des bagarres contre deux insupportables mômes que le politiquement correct oblige à épargner.
Bref, un vrai naufrage où ne surnagent que quelques gags : Un diner dans un restaurant Italien qui prend lentement de la bouteille et une visite au pape plutôt réjouissante. Pas de quoi donner envie de repartir une nouvelle fois à la recherche de la panthère rose !