Après les vieux mercenaires de Expendables où l’on découvrait qu’après avoir forcé sur les stéroïdes, les papis flingueurs étaient devenus de fervents adeptes du Botox.
Voici venus les anciens de la CIA menés par un Bruce Willis au jeu aussi épuré que ses cheveux mais qui vieillit plutôt mieux que ses collègues hollywoodiens aux facies devenus inexpressifs à force d’injections répétées.
Face à l’humour qui tâche et l’action « viandarde » censés redonner du rouge aux joues liposucées de Stallone et de ses copains, Robert Schwentke joue la carte du classicisme côté action (explosions, fusillades et ralentis) et de la dérision côté comédie.
Du prévisible, certes, mais pas désagréable à suivre grâce à une belle brochette de comédiens qui s’en donnent à cœur joie. Morgan Freeman, Helen Mirren, Brian Cox et un Richard Dreyfuss méconnaissable (bouffi, chauve et visiblement adepte des UV) s’amusent et nous amusent.
Surtout, le réalisateur nous offre un numéro comique très réussi de John Malkovich – en ancien barbouze parano mais pas trop – qui justifie, à lui seul, la vision de ce film.
Bref, même si il n’y a pas de quoi tomber « Red », il serait bien dommage de bouder son plaisir devant ce joyeux divertissement.
-
Ping: RED 2 de Dean Parisot (2013) | Cinéluctable