Filmé à la truelle et monté à la serpe, Prince of Persia, le nouveau film de Mike Newell (Quatre mariages et un enterrement) est un bon gros navet qui rappelle les heures glorieuses du cinéma américain où les Indiens et ici les Perses étaient joués par des occidentaux. Occidentaux dont on souligne les yeux au Khôl pour faire couleur locale. (Attention, celui qui a le plus gros Khôl est forcément le méchant !)
Les personnages s’agitent dans des décors de cartons pâtes pleins de dorures évoquant plus les bordels de l’Ouest américain que les charmes architecturaux de l’Orient.
Du produit calibré pour spectateurs décérébrés avides de pop-corn.
A éviter !
immémorable !