Que dire du nouveau film de Ron Howard sinon que d’un volumineux livre à succès on a tiré : un scénario aussi flou que les cheveux d’Audrey Tautou, aussi vague que la permanente de Tom Hanks, aussi ras que la coupe de Jean Reno, aussi irritant que la capuche de bure de Paul Bettany, aussi ridicule que le postiche de Jean-Pierre Marielle et aussi lisse que la calvitie de Ron Howard.
Un festival capillaire qui ne ravira que les fans des salons de coiffure.
Quant aux cinéphiles, après s’être arraché les cheveux devant cet énorme ratage, ils iront voir ailleurs à la recherche d’un réalisateur qui ne confond pas mise en scène et mise en plis.