Peu après avoir fait la paix avec le nouveau président des États-Unis Thaddeus Ross, Sam Wilson (alias le Faucon, alias Captain America) se retrouve plongé au cœur d’un gigantesque incident international. Il va devoir découvrir la raison de cet infâme complot avant que le véritable cerveau de l’opération ne mette bientôt le monde entier à feu et à sang…

Première aventure solo du nouveau Captain America, ce Brave New World ne brille pas par son originalité et tente désespérément de renouer avec le thriller qui avait fait le succès de Captain America : Le soldat de l’hiver. Peine perdue avec ce nouveau super soldat, 50 % Faucon 50 % Captain America, qui donne à 100 % envie de lui voler dans les plumes.
Le gars n’arrête pas d’ailleurs de répéter, avec un sérieux qui prête à rire, que n’ayant pas été transformé en surhomme, il est juste un gars courageux qui fait son boulot. Heureusement que les méchants sont sympas avec lui. Eux qui, généralement, loupent systématiquement leur cible pour permettre au héros de s’échapper changent de style. Ici, ils font tous mouche dans le bouclier sans jamais toucher la tête ni les jambes du faux con qui se prend pour un vrai Captain. Anthony Mackie a beau se démener, son charisme très léger peine à faire oublier la prestation de Chris Evans.
Et ne comptez pas sur Hulk pour se fâcher tout rouge. À part quelques sauts et bourre-pifs numériques, le gros bêta est aussi fatigué que la prestation d’Harrison Ford venu encaisser un chèque certainement gonflé aux rayons gamma.
À ce rythme, et après des années de suprématie Marvel sur l’univers DC, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise avec le retour de Superman repris en main par le James Gunn des Gardiens de la Galaxie.