
Après des années de recherches, le jeune Willy Wonka revient d’un long périple pour faire découvrir ses surprenantes créations chocolatées à la fameuse Galerie Gourmet. Mais face à la concurrence féroce de trois hommes d’affaires avides, il risque fort de se retrouver… chocolat.
Avec Wonka, Paul King nous offre le conte familial de Noël que l’on n’attendait pas.
Se démarquant du film de Tim Burton, le cinéaste renoue avec l’univers coloré, la mise en scène inventive et l’humour « So british » qui avaient fait le charme de Paddington et la franche réussite de Paddington 2.
Doté de nombreux intermèdes chantés portés par des musiques enjouées, le film rend hommage aux comédies musicales. Son ton décalé le rapproche d’ailleurs plus d’un Mary Poppins au masculin que de Charlie et la chocolaterie, notamment grâce à quelques clins d’œil au film de Robert Stevenson (certains personnages s’envolent comme des ballons de baudruche) mais aussi par le message altruiste et bienveillant qu’il délivre. Un propos plutôt bienvenu qui nous change des films familiaux niaiseux qui pullulent sur les écrans et confondent drôlerie avec vulgarité.

La distribution est en tout point irréprochable. On se régale de la gouaille d’Olivia Colman, du jeu très « Beanien » de Rowan Atkinson et l’on est ravi de retrouver les fidèles de Paul King : de la maternelle Sally Hawkins à Hugh Grant dans un épatant numéro d’auto-dérision dont il s’est fait une spécialité.
Quant à Timothée Chalamet, il se tire fort bien d’un rôle plutôt casse-gueule et fait montre d’un joli brin de voix. Il parvient même à faire oublier la prestation barrée de Johnny Depp en optant pour un registre plus sensible et ingénu.
Pour petits et grands, Wonka est un savoureux morceau de chocolat « qui aide la médecine à couler », comme aurait pu le chanter la célèbre nounou au parapluie.
ça m’a l’air bien sucré tout ça. J’ai peur d’être malade en sortant.
Si tu n’es pas sorti malade des deux Paddington, tout devrait bien se passer. 😉 C’est du bon sucre.
Grâce à ta critique, je suis allée déguster ce délicieux bonbon très équilibré en sucre, oscillant entre Dickens et Broadway, dans le plus pur esprit de Roald Dahl. Je me suis autant amusée que les comédiens auxquels tu rends hommage. On est bien loin, d’après moi, de l’opus lourd et sirupeux de Tim Burton commis il y a quelques années. Et Timothée Chalamet, que j’avais à peine remarqué dans Dune s’en sort très bien. Un grand merci pour cette découverte.
C’est un plaisir. 😉
Et meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Bonne année 2024 à toi également. Je nous souhaite beaucoup d’autres ballades à nous faire découvrir sur ton joli blog. As tu eu le temps d’aller voir Winter Break avant ton retour en Chine ?
On ne m’a dit que du bien du Wonka, et Marcorèle le dit encore ici avec talent.
Il n’y a donc simplement plus rien à ajouter mais il reste à aller le voir.