Bouleversé par la mort de sa mère et l’incarcération, à tort, de son père lorsqu’il était enfant, Barry Allen va utiliser ses super-pouvoirs afin de remonter le temps et modifier le passé. Un acte irréfléchi qui va le propulser dans une réalité alternative pleine de surprises.

Rejeton tardif d’un cycle de films de super-héros DC comics chapeauté par le très (trop ?) sérieux Zack Snyder, The Flash est loin d’être le vilain petit canard annoncé. Si l’on met de côté l’esthétique discutable des effets spéciaux à l’intérieur du vortex multidimensionnel, le reste des aventures de Barry Allen se laisse agréablement suivre grâce à son ton résolument décalé, à l’image de ce sauvetage bien barré d’une bande de bébés d’une maternité totalement disloquée. Ses nombreux clins d’œil aux différentes versions cinématographiques (avortées ou non) de l’univers DC, sont l’une des nombreuses surprises que réserve le film, dont l’une des plus belles est, certainement, le retour de Michael Keaton dans le rôle de Batman. Loin de jouer les utilités, sa présence apporte une réelle plus-value au film d’Andy Muschietti, ce qui est loin d’être le cas du personnage de Supergirl traité de façon totalement anecdotique.

Sauf si l’on est un indécrottable fan des films de Zack Snyder, The Flash est, avec la version longue de Justice League de Zack Snyder et The Suicide Squad de James Gunn, ce qui s’est fait de mieux et de plus divertissant chez Warner DC depuis bien longtemps. Pas certain qu’ils en prennent pour autant de la graine. Il y a même de fortes chances pour qu’ils retombent vite dans leurs travers, entre films plombants se prenant trop au sérieux, amazone de seconde zone et inepties aquatiques piquant les yeux.