
Miles Morales, alias Spider-Man, n’arrive pas à oublier Gwen Stacy, alias Spider-Gwen, qu’il a croisé dans sa précédente aventure : Spider-Man : New Generation.
Malheureusement, la jolie blonde est repartie dans un univers parallèle au sien auquel il n’a pas accès. Aussi, lorsqu’elle revient faire un tour dans son monde, il ne peut s’empêcher de la suivre et découvre l’existence d’une équipe de Spider-Héros chargée de veiller sur les Multivers.
Dans la droite lignée du précédent opus, Spider-Man : Across the Spider-Verse ne déçoit pas et garde le surprenant patchwork graphique qui avait fait son succès, délirant mélange de différents types d’animations. Certains plans sont d’une beauté renversante et l’ensemble du film possède une inventivité folle. Une énergie visuelle qui tient la dragée haute à toutes les adaptations en prises de vue réelles qui l’ont précédé.

Grâce au dessin animé, les réalisateurs retrouvent la beauté graphique des Comics qui ont inspiré le personnage ainsi que le côté lanceur de vannes du célèbre tisseur de toiles. Quant à la poursuite de l’exploration du Multivers, elle est source de surprenantes trouvailles (un univers en Lego, un vilain à trous, un spider-man indien et un autre ressemblant à Basquiat) et de nombreux clins d’œil (à Tobey Maguire ou Andrew Garfield) qui se mêlent dans une véritable explosion graphique qui peut, quand même, finir par agresser la rétine. Il ne vaut mieux pas, en effet, être épileptique pour suivre ces aventures colorées qui tirent un peu en longueur (le film dure 2h20) pour vous en mettre plein la vue. Cette débordante générosité du propos et les multiples références à l’univers de Spider-Man (qui ne parleront qu’aux fans) sont un peu les limites de cet audacieux film d’animation qui, par rapport à son prédécesseur, gagne en sérieux ce qu’il perd, un peu, en humour.
Haletant jusqu’à la dernière minute Spider-Man : Across the Spider-Verse a aussi le défaut d’être un film de transition et de vous laisser sur votre faim dans l’attente de l’opus final. Pas de quoi, pour autant, faire la fine bouche devant ce joyeux spectacle aussi ambitieux qu’ébouriffant.
Pas trop aimé le premier. Je vais laisser passer celui-ci.
Evidemment, quand je lis le titre SPIDER-MAN : ACROSS THE SPIDER-VERSE, j’ai déjà tourné les talons et c’est un esprit désabusé que j’aborde la lecture de la critique de Marcorèle, espérant me régaler d’un bon mot et d’une qualité qu’on ne trouve pas partout, loin s’en faut …
Mince alors, Marcorèle a écrit « Formidable ». Obéissant, je lis tout l’article, pour constater que la réussite technique est au rendez-vous. Mais il y a aussi de l’humour ! C’est fou, ça ! Tout fout le camp ! Spider man pourrait être intéressant, voir trop sérieux !! C’est à ne plus rien y comprendre !
Dommage que je n’aie pas encore de petits enfants à accompagner, parce que je me serais bien laissé tenter, histoire de me faire mon propre avis, même si nous n’avons pas l’habitude de voir des dessins animés de 2h20 de long … Ma curiosité a été piquée, en tous cas, et je me garderai à tout le moins de dénigrer le film si on m’en parle …
Pas encore vu mais je le verrai (et j’en ai entendu que du bien 🙂 )