Roger l’obèse et Omar la fraise, deux mauvaises gloires du banditisme, se sont exilés en Algérie pour échapper à la prison française. Là-bas, dans leur immense villa perchée sur une falaise, ils boivent, sniffent et fument des cigares gros comme des barreaux de chaise. Alors que Roger cherche à faire fructifier légalement leur pèze, Omar trouve un emploi de chef de la sécurité dans une biscuiterie et l’a vraiment mauvaise…

Punaise, difficile de trouver le moindre intérêt à ce film de gangsters qui tente de nous faire croire à ses fadaises autour de l’amitié et de l’exil. Difficile, même, d’en faire une synthèse tant le scénario se disperse sans jamais vraiment trouver sa voie. Fermons la parenthèse.
Tout ici pèse des tonnes, à commencer par les deux compères qui jouent les balèzes jusqu’au malaise, dans une sorte de variation Tarantiniaise. Surtout lorsque Omar attise les braises de la violence auprès de gamins des rues afin qu’ils effectuent ses basses besognes. De là à dire qu’il s’y complaise… A l’aise, Blaise.
Et que penser de cette histoire d’amour entre Samia et Omar, prothèse romantique tellement ridicule qu’il vaut mieux qu’on la taise.
Mon hypothèse, ne vous en déplaise, c’est que, des acteurs au scénario, tout est de la baise.
Quant au spectateur qui aimerait qu’on le déniaise, il serait inspiré de ne pas y ramener sa fraise.
Telle est ma thèse.