
Pour récupérer sa fille qu’il n’a pas vu depuis deux ans, un ménestrel se lance dans une dangereuse quête en compagnie d’une guerrière mal embouchée, d’un sorcier maladroit et d’une druidesse métamorphe. De nombreuses aventures les attendent pour contrecarrer les fourbes projets d’un de leurs anciens compagnons qui s’est associé à une redoutable sorcière.
Après plusieurs adaptations cinématographiques qui n’avaient rien de magiques, Donjons et Dragons : L’honneur des voleurs réussit enfin à ensorceler son monde, tout en multipliant les clins d’œil à ce qui fut le premier jeu de rôle sur table situé dans un univers mêlant le médiéval et le fantastique. Des références jamais plombantes pour le non-initié qui se retrouve directement plongé dans une aventure riche en péripéties et, surtout, en humour. Jonathan Goldstein et John Francis Daley ont eu la bonne idée de choisir la potion du rire pour agrémenter la folle équipée de cette joyeuse bande de bras cassés dans une formule qu’ils ont parfaitement su doser. Les répliques sont piquantes, les aventures aussi inventives que trépidantes (notamment la manière dont nos héros s’introduisent dans un chariot en marche et bien gardé), les gags délicieusement barrés (ou flirtant avec l’absurde comme dans l’hilarante scène du cimetière) et les personnages aussi hauts en couleur qu’attachants.
Mention spéciale pour Hugh Grant qui, dans le rôle du traître, nous gratifie d’un désopilant numéro de pleutre charmeur.
Si vous êtes à la recherche d’un divertissement familial léger et décalé qui, comme dans le jeu, promeut les valeurs de l’entraide pour progresser, vous allez être enchanté.
Eh bien voilà, je lis ici aussi que c’est plutôt bon. Et à chaque fois que je vois la bande annonce et les blagues foireuses qu’il y a dedans, je me dis que je ne vais quand même pas me déplacer pour ça ! C’est à n’y rien comprendre.
Pour une fois, la bande annonce ne rend pas justice au film et a la bonne idée de cacher ses meilleurs gags. Cela dit, c’est pas désagréable puisque la surprise est bonne au final. 😉
Pour le coup, je trouve que la bande annonce ne donne vraiment pas envie de voir ce film, contrairement à ton billet ! Mais je préfère te faire confiance à toi, ô grand Cinéluctable !
Ravi de ton retour ici, Polina. 😉 Oui, la bande annonce n’est pas le reflet du film et ne dévoile pas ses nombreux bons moments. Tu peux me faire confiance. 😀
Faut voir… 🙂
Il doit bien y avoir une salle de cinéma pas trop loin de chez moi, si j’arrive à me souvenir de l’endroit.
Tu n’as pas une employée de cinéma parmi tes modèles ? 😉
Ah non, je n’ai pas ce profil en stock. J’ai pourtant une belle diversité de métiers, dont certains en surprendraient plus d’un. 😉
Mince alors, moi qui me délectais à l’avance de la lecture d’une critique acerbe d’une bouse de plus à gros budget !
Je partage le sentiment général face à la bande annonce : du bruit, des phrases courtes, de la destruction massive de mythes, des images trop rapides, un festival de couleurs primaires et surtout pas d’idée …
Donc, je me le mets de côté, pour une troisième partie de soirée télé, quand mon niveau d’exigence se sera suffisamment érodé.
Mais je ne veux pas dissuader les amateurs d’aller voir ça !
Tous les goûts sont dans les esprits, non ? Y’ a même des prisonniers qui font des pieds et des mains pour avoir du Coca Cola ! Vous n’avez pas vu ça ? Des palestiniens, prisonnier en Israël (ben oui !) auraient dissout le béton de leur cellule avec du coca ! Ca c’est de la hard promo, non ? Le Coca rend libre ! De là à le mette dans votre ventre !
Je sais, l’analogie avec DONGONS ET DRAJONS est un peu lointaine …
Je me souviens d’un temps de plus en plus éloigné de ma jeunesse étudiante, où, près de chez moi s’était ouverte une boutique DONJONS et DRAGONS. J’étais entré pour comprendre quelle bêtise ça pouvait être et je m’étais retrouvé face à des gens très convaincus et qui vivaient paisiblement dans leur monde, des trucs soi-disant trop super géniaux, qui m’étaient complètement étrangers … La boutique a heureusement fini par fermer et je pensais que cette secte étrange avait disparu.
Mais voilà que Marcorèle commente un film du même nom ! Ils sont revenus, bigre !
Ont-ils changé ? Je ne me sens pas le courage d’aller me faire une idée au cinéma, désolé : Ca fait déjà deux films pourris de suite que je vais voir, alors j’ai envie d’interrompre la série, vous m’excuserez ! Quels films ? Les mousquetaires et … que je me souvienne du titre du second : Misanthrope. N’y allez pas, ou alors allez voir le premier, histoire de soutenir le film fiançais de masse ….
La critique des Mousquetaires se trouve un peu plus bas. Quant à Misanthrope, je l’ai vu hier soir et, effectivement, ce n’est pas Le silence des agneaux… 😉