Pour récupérer sa fille qu’il n’a pas vu depuis deux ans, un ménestrel se lance dans une dangereuse quête en compagnie d’une guerrière mal embouchée, d’un sorcier maladroit et d’une druidesse métamorphe. De nombreuses aventures les attendent pour contrecarrer les fourbes projets d’un de leurs anciens compagnons qui s’est associé à une redoutable sorcière.

Après plusieurs adaptations cinématographiques qui n’avaient rien de magiques, Donjons et Dragons : L’honneur des voleurs réussit enfin à ensorceler son monde, tout en multipliant les clins d’œil à ce qui fut le premier jeu de rôle sur table situé dans un univers mêlant le médiéval et le fantastique. Des références jamais plombantes pour le non-initié qui se retrouve directement plongé dans une aventure riche en péripéties et, surtout, en humour. Jonathan Goldstein et John Francis Daley ont eu la bonne idée de choisir la potion du rire pour agrémenter la folle équipée de cette joyeuse bande de bras cassés dans une formule qu’ils ont parfaitement su doser. Les répliques sont piquantes, les aventures aussi inventives que trépidantes (notamment la manière dont nos héros s’introduisent dans un chariot en marche et bien gardé), les gags délicieusement barrés (ou flirtant avec l’absurde comme dans l’hilarante scène du cimetière) et les personnages aussi hauts en couleur qu’attachants.
Mention spéciale pour Hugh Grant qui, dans le rôle du traître, nous gratifie d’un désopilant numéro de pleutre charmeur.
Si vous êtes à la recherche d’un divertissement familial léger et décalé qui, comme dans le jeu, promeut les valeurs de l’entraide pour progresser, vous allez être enchanté.