
1916. Une chercheuse intrépide, la doctoresse Lily Houghton, et son frère quittent Londres pour explorer la jungle amazonienne à la recherche d’un arbre séculaire aux extraordinaires pouvoir de guérisons. Pour descendre le fleuve, Lily engage Frank Wolff, un capitaine roublard aussi douteux que son vieux rafiot délabré.
Signe des temps, l’exotisme sur fond vert a aujourd’hui remplacé les films d’aventure au cœur des véritables jungles vertes. En découle ce type de films aseptisés qui, bien que trépidants, sonnent faux en permanence avec leurs décors que l’on croit tout droit sortis de Disneyland Paris. À ce niveau, ce n’est plus à une aventure originale à laquelle on assiste mais à un film de synthèse avec pléthore d’animaux artificiels (comme le ridicule guépard de Franck) et récit sans sel lorgnant sur de glorieux aînés, de La momie (avec cette chercheuse, flanquée d’un frère poltron, qui tombe amoureuse d’un aventurier) à Pirates des caraïbes (avec ces méchants conquistadors condamnés à l’immortalité) en passant par Indiana Jones.
Les acteurs font ce qu’ils peuvent pour faire illusion et le charmant duo que forme Emily Blunt et Dwayne Johnson à beau se démener sans compter, rien n’y fait. Impossible d’oublier l’esthétique en toc de cette Odyssée de l’African Queen du pauvre qui agresse constamment l’œil, sans doute pour faire oublier le côté balisé de cette entreprise, sorte de grande bande-annonce pour future attraction de parc à thème.
J’ai pas accroché à celui là ^^
J’ai bien apprécié 😉
Je le mets de côté pour mes 110 ans à l’EHPAD …
Tu pourras même te le repasser tous les jours, je pense … ORPEA aura racheté les droits et le passera en continu dans toutes les chambres de ceux dont les fils ne se toucheront plus !
Je crois qu’on ne peut pas vraiment critiquer ce type de film, sauf à commencer par accepter le genre auquel il appartient et de le critiquer au sein de cette catégorie.
Je n’ai aucune appétence pour ladite catégorie, et mon avis ne dépasse donc pas le seuil de la porte, comme si je la refermais immédiatement en me bouchant les oreilles, mais pas les yeux car j’ai besoin de me repérer pour trouver la bonne salle de l’autre film que je suis venu voir au ciné …
Néanmoins, car il y a un néanmoins !
J’ai eu l’occasion de découvrir Dwayne Johnson, récemment dans un film qui passait sur une chaine dont j’ai oublié le nom, dans un film donc je n’ai aucun souvenir du nom … Une histoire de surveillants de plage en maillots de bain et de malfrats et flics corrompus autant que je me souvienne, genre Malibu plage et casino de pacotille avec un yacht qui explose … enfin la recette de base …
J’ai trouvé ça grotesque, évidemment mais la performance de Dwayne Johnson m’a « néanmoins » (comme ponctue souvent Christine Ockrent dans son émission du samedi « Affaires étrangères – fréquence FM 97,8 – 11h00. Je sais, mais j’en fais exprès 🙂 …) impressionné. Son jeu est assez complet et ses muscles généralement visibles ne camouflent pas l’amplitude de son talent d’acteur.
Même s’il serait nécessaire d’agrandir l’angle des caméras, je pense qu’il remplacerait à profit petit Tom dans les Top Gun et autres Missions impossibles. … Et en plus, il est drôle e sympa (à l’écran, en tous cas : je n’ai pas lu sa biographie dans Voici ou Marie-Claire) !
Je ne vais pas pour autant me précipiter pour aller voir JUNGLE CRUISE.
J’irai plutôt le voir avec Gudule, en chaise roulante, chez ORPEA, plus tard !