
Endetté et complètement déboussolé, Nicolas Cage enchaîne depuis plusieurs années les films alimentaires en espérant le rôle qui le fera renouer avec la gloire et le succès. En attendant, il accepte de participer à la fête d’anniversaire d’un riche admirateur espagnol contre un million de dollars. Un séjour qui ne va pas être de tout repos…
Après Jean-Claude Van Damme et son JCVD, Nicolas Cage se lance à son tour dans un numéro d’auto-dérision très « méta », comme on dit aujourd’hui dans les critiques pour se donner un air intelligent. Un talent en or massif joue donc à fond la carte de la mise en abyme mêlant habilement hommage à la filmographie de Cage et réflexion sur les aléas du métier de comédien. Loin d’être une totale « méta » morphose pour l’acteur qui en a fait d’autres, le scénario lui offre, néanmoins, un beau terrain de jeu, ambigu à souhait.
Commençant par un bidonnant et pertinent « méta » main dans la mienne qui entraîne le spectateur sur les traces des affres – réelles et fantasmées – de son acteur chamanique vedette, le film perd un peu de sa superbe lorsque le cinéaste décide de privilégier le « méta » main dans la gueule dans une dernière partie plus convenue.
Peu importe, avec Un talent en or massif (L’insoutenable poids d’un talent massif, comme le précise avec humour le titre original) Tom Gormican nous offre un film vraiment drôle, se payant le luxe de remettre à flot la carrière de son icône qu’il met au pied du mur. Notamment dans l’hilarante scène où Pedro Pascal, qui forme un duo comique parfait avec son célèbre partenaire, donne de sa personne au risque de se casser le « méta » tarse.
Ne manquez pas ce « méta » l’hurlant à qui veut l’entendre : « I am Nick fuckiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiing Wahou Cage ! »
C’est vrai que ça a l’air drôle !
Ca ne nous rendra pas plus intelligent de voir ce film mais en ce moment, une bonne partie de rigolade peur aider. Alors, oui à UN TALENT EN OR MASSIF, d’autant plus qu’il a le soutien de Marcorèle !
La bande annonce est bien faite, en tous cas. Ca donne envie même si on a l’impression que ça raconte déjà les trois quarts du film …
Eh bien non, Gudule, cette bande annonce ne dévoile pas les gags pour une fois. D’où mon choix. (Par contre, une autre version en montre, effectivement, beaucoup plus.) 😉
J’avoue que ça fait envie :). J’aime plus Nicolas Cage que Jean Claude Van Damme ^^