Affiche du film The Good Criminal
Un insaisissable bandit, ayant à son actif plusieurs vols de banques audacieux, cherche à négocier une retraite honorable avec le FBI en échange du remboursement de l’argent qu’il a dérobé. Malheureusement, les deux agents qui lui sont envoyés décident de s’approprier le butin et de le faire accuser de meurtre.
Liam Neeson, bon criminel du film d’action poussif depuis Taken et acteur fatigué, passe ici plus de temps à discuter qu’à se bagarrer dans une intrigue qui n’a rien d’explosif, en dépit du passé de démineur de son héros. Prévisible de bout en bout, mis en scène de façon impersonnelle et enchaînant les poncifs (du chien mignon aux méchants pas finauds en passant par la glorification des explosifs jugés « cool » par la petite amie du héros), The Good Criminal (Honest Thief en version originale…) se révèle aussi inepte que ses titres. Sa seule prise de risque est finalement indépendante de sa volonté : être l’un des rares films américains à oser montrer le bout de son nez en salles en ces temps de Covid.