Affiche du film Antoinette dans les Cévennes
Antoinette a un amant. Mais celui-ci a décidé d’annuler leurs vacances pour aller marcher dans les Cévennes avec sa femme et sa fille. Déçue et frustrée, Antoinette tente d’aller le retrouver. Mais, à défaut d’amoureux, sa route va croiser celle d’un âne…
Comme le dit l’un de ses hôtes à Antoinette après une journée de galère en compagnie de l’âne : « L’important n’est pas d’atteindre le but, mais la façon d’y parvenir. » Une citation que s’applique à elle-même la réalisatrice avec ce film rafraîchissant qui met, peu à peu, de côté la quête amoureuse de son héroïne pour privilégier son cheminement intérieur, balisé par la lecture du livre de Robert Louis Stevenson : Voyage avec un âne dans les Cévennes.
Alors même si le thème est un peu cousu de fil blanc, il sait faire la part belle aux montagnes des Cévennes que Caroline Vignal met parfaitement en valeur, ainsi qu’à la formidable prestation de Laure Calamy qui porte le film de bout en bout avec une énergie communicative.
S’il y a plus d’un âne à la foire qui s’appelle Martin, il serait dommage de passer à côté du dénommé Patrick. Sûr qu’il ne devrait pas vous faire braire, celui-là.