Affiche du film Haute voltige
Quelques jours avant le passage au 21ᵉ siècle, un célèbre gentleman cambrioleur à la retraite est soupçonné du vol d’un Rembrandt par une enquêtrice des assurances. Pour prouver sa théorie et ainsi le piéger, elle décide de se faire passer pour une voleuse afin de lui proposer le casse de cette fin de siècle, voire du nouveau millénaire.
Film d’arnaque autant que film de casse, Haute Voltige se la joue haute-couture (avec son casting qui mêle la classe de Sean Connery à la beauté de Catherine Zeta-Jones) mais aussi haute précision avec un scénario qui nous fait suivre tous les préparatifs d’un vol audacieux.
Si le spectacle est bien au rendez-vous et certaines scènes plutôt réussies, à l’image de l’entraînement sexy et tout en souplesse de Catherine Zeta-Jones se contorsionnant pour éviter des lasers, le film reste artificiel de bout en bout en dépit des efforts de Sean Connery pour y apporter un peu de second degré. Sans doute conscient du ridicule de cette romance avec une jeune femme qui pourrait être sa fille, l’ancien interprète de James Bond joue la carte du charme essoufflé, en pure perte.
De grosses coïncidences en coups de théâtre plus ou moins prévisibles s’articulant autour d’un récit prenant en compte, ô comble de la modernité, le bug de l’an 2000, Jon Amiel offre un divertissement calibré et sans risque. De la haute voltige mais avec de très, très gros filets de sécurité…