Affiche du film Aladdin
Au pays des Mille-et-une nuits, un charmant voleur du nom d’Aladdin rêve de conquérir le cœur de la belle princesse Jasmine. Aussi lorsque le destin le met en présence d’un génie tout droit sorti d’une lampe magique, il voit l’opportunité d’exaucer son vœu le plus cher…
Nouvelle adaptation (inutile) avec des acteurs en chair et en os de l’excellent dessin animé Disney de 1992, le Aladdin de Guy Ritchie est un copié collé plutôt fidèle qui n’apporte rien de neuf au scénario original même s’il parvient à en étirer la durée de plus de 30 minutes grâce à une nouvelle introduction et aussi, hélas, à de nouvelles chansons sirupeuses qui viennent régulièrement parasiter l’action se déroulant dans un orient de pacotille, coloré et tape-à-l’œil. Le tout accompagné de quelques danses exotiques inspirées des chorégraphies Bollywoodiennes.
Une « kitscherie » sucrée, destinée à gâter le goût esthétique des enfants, que filme sagement Guy Ritchie, loin des excès visuels dont il est coutumier. Le cinéaste tentant, sans doute, de se racheter une conduite vers le succès avec l’aide de Disney, suite à plusieurs films n’ayant pas rencontré le succès : Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E et Le roi Arthur : La légende d’Excalibur.
Dans cet océan de guimauve où même le méchant fait pâle figure (alors qu’il était si inquiétant dans la version animée), seule la prestation de Will Smith donne un peu de relief au récit.
Bref, s’il y a un vœu à faire après le visionnage d’Aladdin, c’est que Disney arrête enfin de radoter en massacrant ses classiques à des fins purement mercantiles.