Une vente d’armes clandestine, dans un entrepôt à l’abandon, tourne à la fusillade entre les différents membres en présence.
Nouvelle « Tarantinerie » dont la principale originalité réside dans son unité de temps et de lieu ainsi que dans le fait que les protagonistes, très endurants aux balles, passent la plus grande partie du film à se traîner par terre, dans la poussière et les gravats.
Le reste n’est qu’exercice de style convenu où la violence est dédramatisée à coups de répliques humoristiques et de situations absurdes. Un tir aux pigeons qui touche parfois sa cible même s’il n’y a pas de quoi ramper jusqu’à une salle de cinéma pour assister à ce jeu de massacre.
Je trouve cette troupe d’improvisateurs plutôt talentueuse, moi ! Autrement dit, ce n’est pas si mal pour un film tourné en une journée sans scénario ni dialogues.
Le mec qui a fait l’affiche en vingt minutes est bon aussi. Fond avec les trois couleurs primaires, et deux intermédiaires ; les pétoires portées par les cinq personnages principaux orientées vers le centre, et basta !
Restait à ajouter la musique tonitruante au montage, et hop, dans la boite !
ll faudrait classer les films par rentabilité. Recettes divisées par coût, ce n’est pas compliqué. On peut peut être certain que FREE FIRE va bien se placer cette année.
Remarquez, tant qu’à faire des bouses, au moins, qu’elles soient économiques !
Et comme disait Coluche : « Quand on pense qu’il suffirait que les gens arrêtent de les acheter pour que ça ne se vende pas ! » « Vous n’êtes pas raisonnables, non-plus ! » …