Affiche du film Casse-Noisette et les quatre royaumes
A Londres, à la veille de noël, une jeune fille de bonne famille est à la recherche d’une clef qui lui permettra d’ouvrir le dernier présent de sa mère récemment décédée.
Guidée jusqu’à la clef par un fil d’or, la jeune fille va découvrir les quatre royaumes d’un monde parallèle presque enchanteur.
Voilà un film qui, en dépit de son sujet, est dénué de toute originalité.
La faute à une intrigue lorgnant sans vergogne du côté d’Alice au pays des merveilles mais qui, contrairement à son modèle, manque d’imagination.
La faute, aussi, à un univers kitsch englué dans une guimauve insipide de sentiments fades.
La faute, enfin, à des personnages trop mièvres ou trop caricaturaux, à l’image de l’agaçante prestation de Keira Knightley en fée Dragée, tellement « fuca » avec sa voix de crécelle et ses expressions françaises si « chics ».
Seuls quelques jolis moments de ballets empêchent de jeter la clef de ce monde à la fantaisie factice. Même si entendre la musique de Tchaïkovski réduite à une simple compilation d’extraits choisis est vraiment casse noisettes.