Pour rembourser la dette de leurs maris décédés au cours d’un casse, trois femmes décident d’organiser un audacieux braquage…
Avec les premières scènes de son nouveau film, Steve McQueen nous offre une des plus belles entrées en matière qu’il ait été donné de voir cette année au cinéma. Un montage astucieux et une mise en scène alerte qui entraînent, sans préambule, au cœur d’un récit aussi efficace qu’émouvant où s’entremêlent magouilles politiciennes, lutte des classes, discrimination raciale et émancipation féminine. Le tout porté par quatre actrices dont les excellentes prestations arrivent, presque, à faire oublier les arrangeantes zones d’ombre du scénario et l’épilogue un peu simpliste qui passe sous silence de nombreuses questions restées en suspens.
Les veuves n’en demeure pas moins l’un des thrillers les plus maitrisés et aboutis de cette fin d’année. Une bonne surprise.
Un Mac Queen sans Fassbinder ! Je suis curieux de voir comment ce Widows s’inscrit dans la lignée du politique « hunger » et du sulfureux « Shame ».
Pour le sulfureux, tu passeras ici ton chemin. La dimension politique y est toujours mais intégré dans le thriller. 🙂
Je me suis permis de mettre sur Cinéluctable un lien vers ton blog. 😉
C’est très gentil. Je m’étonne de n’avoir pas encore fait de même de mon côté. M’en vais réparer cet oubli sans tarder.
Merci 🙂
Merci à toi. 😉
Je me le note, merci pour ta chronique :)!
De rien, Isa. 😉
« LES VEUVES de Steve McQueen » !
En découvrant dans mes mails l’annonce de cette nouvelle critique de Marcorèle, j’ai eu un doute, dans mon cerveau lent …
Je sais bien que ça n’intéresse que moi, mais je me suis bêtement demandé pourquoi on allait parler ici des veuves de Steve McQueen presque 40 ans après sa mort …
Ensuite, j’ai réalisé ce qui clochait le plus : Pourquoi il aurait plusieurs veuves, Steve McQueen ? On n’a, au maximum, une veuve, en général, même si on est une icone du cinéma ! Y’avait trop de choses qui ne collaient pas …
Je ne sais pas ce qui m’a fait redescendre sur terre, mais il a bien fallu que je réalise que je faisais de toute évidence fausse route … Steve McQueen n’avait qu’une veuve (j’ai regardé depuis : Barbara Minty, mannequin avec laquelle il venait de se marier après avoir divorcé de l’actrice Ali MacGraw, qui ne fut donc pas sa veuve, ainsi qu’on l’a dit plus tôt. Pas plus que sa première femme, Neile Adams,également actrice, qu’il dégoûta d’être sa femme à force de lui taper dessus et de la tromper sans vergogne … C’était au temps où on pouvait rester star en étant bien peu recommandable mais faut-il exhumer les vérités ?)
Bref, pardon pour la confusion entre l’acteur étasunien mort et le réalisateur britannique et bien vivant, que je dois être l’un des derniers à commettre.
Longue vie au Steve McQueen d’aujourd’hui !! Qu’il ait un maximum de veuves ou même une seule si c’est la bonne !
Merci pour cette critique, Marcorèle.
Il se peut bien qu’on se laisse tenter après cette critique favorable du nouveau film d’un réalisateur qu’on a déjà eu l’occasion d’apprécier !