1927. Un jeune orphelin parisien découvre les joies de la vie à la campagne, en Sologne, au contact d’une attendrissante gouvernante et d’un braconnier rusé qui va lui apprendre les secrets de la forêt.
Avec ses sublimes paysages baignés de soleil et ses bons sentiments, Nicolas Vanier semble vouloir suivre les traces de Jean Becker, période Les enfants du marais.
Pas si simple. L’intrigue et les personnages manquent singulièrement d’épaisseur et le film s’étire inconsidérément en multipliant, à l’excès, les plans animaliers.
Et que dire, nom d’une beurouette, des acteurs qui tentent de reproduire le parler paysan de l’époque sans vraiment convaincre.
Un film buissonnier à conseiller pour préparer sa sieste les après-midi d’hiver pluvieux.
Il est vrai que parler avec l’accent du terroir relève de la performance pour un acteur. Le risque est de tomber dans la caricature.
Et quand les acteurs parisiens imitent l’accent méridional… Là, on touche à l’extase… dans le ridicule (qui heureusement ne tue pas !)
XD
C’est que plus personne ne connait les accents des pays hors du périf, vu qu’on n’entendu plus que l’accent des intrapériph qui traitent les autres de provinciaux, dans un idiome désobligeant et inconsidérément globalisateur …
Alors, à la manière d’Alexandra LAMY qui explique que le papier recyclé doit ressembler au papier recyclé, et donc rester gris et dégueu ; on nous affuble de gentils péquenauds de la campagne, comme si les urbains avaient gardé une nostalgie d’une campagne qu’ils méprisent autant qu’ils méconnaissent …
Exactement, vindieu ! Est-ce qu’on fait des films sur les parigots avec leur air prétentieux de bouffons qui ne connaissent rien à rien que leur suffisance et leur prétention, nous-autre ? Hein ?
Ben non, on n’en fait pas des films sur les parigots ! On a mieux à faire, faut croire ! De toute façon, on les connaît bien assez vu qu’ils s’enfuient de leur belle capitale qu’ils aiment tant dès qu’ils ont un peu de temps et d’argent de côté ! Et puis, on manque singulièrement de studios pour les tourner ces films de médisance ordinaire. Pourtant, le sujet est vaste !