Affiche du film Perfect Sense
Une épidémiologiste et un cuisinier se rencontrent et tombent amoureux alors que l’humanité fait face à une épidémie incontrôlable qui prive, petit à petit, chaque être humain de ses sens.
Sans vouloir passer pour un insensible, il n’y a pas de quoi s’extasier devant ce Perfect Sense. A quoi bon un sujet original si celui-ci traîne en longueur pour rien ou pas grand-chose ? Car cette apocalypse « New Age » – qui annonce la fin de l’empire des sens – ne semble avoir pour unique but (outre celui de dévoiler le corps sensuel d’Eva Green) que de dire au monde qu’il faut profiter de la vie et des gens qui nous sont chers.
Un beau paradoxe qui fera certainement causer tous les romantiques tombés en panne des sens, même si tout ça n’est pas sensé puisque le film ne va pas au bout de son propos. Une certaine indécence m’oblige, en effet, à révéler que l’un des sens ne leur sera pas ôté.
Avis aux spectateurs réfractaires aux excès de sensiblerie, pour eux c’est sans espoir.