Dans le futur, les hommes sont réparés et améliorés grâce aux progrès de la robotique.
Une jeune femme, le Major, dont le cerveau a pu être sauvé à la suite d’un grave accident, est la première à bénéficier d’un corps entièrement cybernétique qui lui permet de lutter plus efficacement contre la criminalité. Jusqu’à ce qu’un nouvel ennemi, capable de pirater les esprits des êtres modifiés, vienne remettre en cause ses certitudes.
Avec ses effets spéciaux et son esthétique qui doivent énormément à Blade Runner, son héroïne intrépide et flingueuse qui doit beaucoup à Selene de Underworld, Rupert Sanders (le tâcheron à l’origine de l’improbable rencontre entre Blanche-Neige et un bûcheron dans Blanche-Neige et le chasseur) continue son travail de recyclage et tente une nouvelle hybridation cinématographique. Après les frères Grimm, c’est le manga de Masamune Shirow qui en fait les frais pour un résultat aussi tape à l’œil que simpliste d’un point de vue narratif.
Un produit de consommation sans âme aussi vite vu qu’effacé de la mémoire.

Mouais, pas très encourageant, la critique … Ca a l’air bien foutu, en tous cas.
Y’a sans doute plein de gens qui iront voir le film rien que pour ça, et voir une Scarlett Johansson en plastique faire des galipettes avec des gros pétards plein les mains …
Dommage, si les pirouettes ne laissent pas assez de place à la réflexion qu’annonce la fin de la bande annonce : La femme refaite parfaite va-t-elle se rebeller un peu beaucoup, passionnément contre ses réparateurs et employeurs ?
Rien sur Juliette Binoche ? Son arrivée inattendue dans la science fiction pourrait faire parler, pourtant !
J’ai noté au tout début de la critique : « Dans le futur, les hommes sont réparés et améliorés ».
Ca consiste en quoi, l’amélioration d’un homme ? Je demande ça parce que depuis le temps qu’on fait des progrès, on frise la perfection, nous les hommes, non ?
Hein ? Ah, Marcorèle parle des hommes au sens large ! Ca concerne donc aussi les femmes ! Et c’est bien une femme qu’on améliore dans le film …
Je comprends mieux le truc de l’amélioration alors …
Mais c’est encore de la science fiction, un truc dans le futur, quoi … Et même pas sûr, en fait …
Bon, en attendant, on se débrouillera avec ce que la nature nous offre.
Merci pour cette critique que nous attendions avant de tenter le coup !
Je tiens à affirmer ici que je ne suis ni responsable ni solidaire des délires de GUDULE LA PROVOC’, dont je me désolidarise totalement. Il est fou ce type ! Et il ferait bien de reconsidérer la possibilité de réaliser quelques progrès ! On va le mettre dans une coquille et l’expédier dans l’espace temps à la rencontre de Scarlett … On verra bien si elle le garde ou si elle nous le renvoie !
Pour revenir au film, je reste tenté par l’esthétique de GHOST IN THE SHELL … Une fois averti par Marcorèle qu’on n’en sortira pas perturbé par la hauteur de pensée, on peut bien aller se faire plaisir aux yeux ou aux oreilles … Question d’humeur, donc … Par les temps qui courent, il faut dire qu’on ne manque pas d’occasions d’avoir envie de se détendre …
Un commentaire à triple détente, donc… 😉
Triple détente ? On a beau tenir la forme, faut ménager notre monture, quand-même …
Et bien me voilà déçue, ça me disait pourtant bien de le matter ! Bon, je regarderai quand même, mais sans trop de conviction du coup…
Au fait, très sympa cette nouvelle présentation, j’aime beaucoup !
Ah, merci Polina. Ton avis compte beaucoup. 😉