Douze vaisseaux gigantesques apparaissent en différents endroits de la planète (à l’exception de la France qui ne fait pas partie du « cercle » des initiés, sans doute à cause de la réputation de ses habitants : râleurs indécrottables aimant jouer sur les mots).
Une linguiste et un physicien sont appelés à la rescousse par l’armée américaine pour tenter de résoudre la quadrature du cercle posée par leurs surprenants visiteurs : les heptapodes.
Roulant sur les traces du Christopher Nolan d’Interstellar, mais avec moins de moyens, Denis Villeneuve tente de nous laisser comme deux ronds de flanc en se lançant dans la grande ronde de la science-fiction intemporelle où l’intime et l’universel sont étroitement imbriqués.
Un film rondement mené et plutôt futé (puisqu’il pose plus de questions qu’il ne donne de réponses) qui devrait diviser autant le public que l’humanité dans le film.
Plaisant pour tous les spectateurs avides d’extrapolations scientifiques, Premier contact risque fort de faire ronfler tous ceux qui ont du mal à s’exciter devant une partie de mots croisés qui tourne en rond.
Car oui, il est permis de préférer le fascinant langage visuel d’un long doigt noueux tendu vers la lune au son de « téléphone maison » plutôt que les jets d’encre de ces deux êtres tentaculaires qui semblent imiter le chant des baleines à l’aide d’une trompe tibétaine et peinent à se bouger la rondelle pour faire passer leur message.
A chacun de voir la forme du Premier contact qu’il préfère.
Après 20 minutes de rattrapage intensif de tes dernières critiques, je rêve d’envoyer valser mon ordinateur pour passer la journée, voire la nuit au cinéma. Je ne peux donc pas te remercier pour booster ma productivité, mais je le peux pour la perle qu’est l’avant-dernière phrase de ta critique, entre chant des baleines, rondelle et trompe tibétaine. Et pour la neige de retour sur ton blog, aussi. Sur ce, je vais essayer de me reconcentrer et te souhaiter de joyeuses fêtes au son de la trompe tibétaine 😀
Merci à toi mamzette ! 🙂 Bonnes fêtes également. 🙂
Belle critique, et ça donne envie, même si pour les mots croisés, je passerais volontiers mon tour …
Quelques mots ont particulièrement retenu mon attention dans cette critique : « le fascinant langage visuel d’un long doigt noueux tendu vers la lune (…) se bouger la rondelle … « .
Il n’y aurait pas une face cachée ou des tendances refoulées dans cette histoire ?
Je ne sais pas si j’aurai le temps de le voir.
Bisous à toi et à plus sur nos blogs respectifs!
Merci pour cette critique, bien qu’elle ne soit pas claire sur le fait qu’il faut aller voir le film ou non ; en fait tu nous laisse notre libre arbitre !
J’en profite pour te souhaiter d’excellentes fêtes de fin d’année !
Voilà, tu as tout compris. Le film ayant pour moi autant de qualités que de défauts. A chacun de se faire une idée. 🙂
Bonnes fêtes à toi aussi. 😉
Joyeux Noël Marco! La rameuse de retour a très envie de voir Premier contact.
Ahah, je venais de lire une critique dithyrambique, me voilà rassurée, je pourrai me faire mon propre avis 🙂
Voilà. Reviens me le donner ! 🙂
Pour ma part, ce film de science-fiction m’a plu ! J’ai notamment apprécié son originalité, son scénario (qui est excellent) et la qualité de son image. De plus, l’histoire est vraiment prenante.
No comment pour premier contact. 😊
Vous avez aimé ?
Ah oui beaucoup… Au delà du language, l’intuition guide beaucoup, c’est ce qui a rendu c’est ce film captivant.
Il faut que je le revois. Je suis resté perplexe. 🙂
J’ai trouvé très intéressant ce jeu d’équilibre entre les dialogues entre humains et les contacts avec ces E.T, mené tout au long du film … il y a toute une progression, j’ai trouvé.
vu hier soir en VOD, film qui m’a réconciliée avec le genre extra terrestres. J’ai beaucoup aimé l’atmosphère, pas de batailles de gros bras, que de la finesse ; je me suis même dit que presque tout était plausible, et l’histoire personnelle (son avenir prédit) originale et glaçante à la fois. Bref moi cher marcorèle je ne me suis pas ennuyée, je le recommande.
Pour info c’est adapté d’une nouvelle de Ted Chiang auteur sino américain qui a reçu moult récompenses, « l’histoire de ta vie », traduit en France en 2006.
Je ne me suis pas ennuyé, je suis resté perplexe. J’ai un peu de mal avec cette nouvelle mode de la SF au cinéma qui tente d’alambiquer les choses pour se donner des airs intelligents auprès du public. 😉
mais tu sais que je suis alambiquée façon géorgeo-ouzbèque 🙂
Heureusement que j’ai la méthode Assimil. 😉