Affiche du film Zoolander 2
Derek Zoolander, le célèbre mannequin, s’est retiré du monde et de la mode depuis la catastrophe qui a touché sa fondation et causé la mort de sa femme. Mais pour récupérer la garde de son fils, il est prêt à tout. Même à remonter sur les podiums – en compagnie de son ancien ami et rival Hansel – et à affronter une terrible organisation de tueurs.
Avec Zoolander, Ben Stiller avait taillé un costard sur mesure au monde de la mode et son petit milieu de couturiers et de mannequins aussi bêtes qu’égocentriques.
Malheureusement, Zoolander 2 est à Zoolander ce que le prêt à porter est à la haute couture : une reprise sans imagination du modèle original qui tente de recycler d’anciennes trouvailles en les agrémentant de quelques gags qui peinent à faire du spectateur une victime de la mode.
Affiche bis du film Zoolander 2 Avec son défilé de vedettes du podium et du show-business, la comédie de Ben Stiller perd de sa superbe et finirait presque par rentrer dans le rang si la folie transgenre de Benedict Cumberbatch et transgressive de Will Ferrell (avec sa coiffure de caniche) ne venait mettre, un peu, le feu à tout ce parterre « people » !
Trop tard, toutefois, pour masquer la mauvaise qualité du patron et les finitions approximatives de ce produit de grande consommation qui risque de ne satisfaire personne.