Un obstétricien à la retraite n’a plus goût à rien depuis le décès de sa femme.
Suite à une méprise, il va partager son grand appartement parisien avec trois personnes aux caractères bien différents.
Une colocation qui va bouleverser sa vie et ses habitudes…
Ne vous fiez pas à son titre, Adopte un veuf est certainement LA comédie de ce printemps grâce à l’abattage d’une troupe d’excellents comédiens où domine la prestation, drôle et sensible, d’André Dussollier.
Face à lui, la pétulante Bérangère Krief (dont c’est ici le premier grand rôle) impose son jeu énergique et son franc-parler, parfaitement épaulée par un étonnant Arnaud Ducret et une séduisante Julia Piaton.
Cerise sur le gâteau : les hilarantes apparitions de Nicolas Marié, déjà remarqué dans les films d’Albert Dupontel.
Un film au scénario malin qui ne se résume pas à son postulat de départ, ne dévoile pas tous ses gags dans la bande annonce et ne sombre pas dans le jeunisme démagogique en vogue ni dans l’humour pépère, voilà qui fait du bien.
Bref…
Adopte, sans crainte, ce veuf et cette réjouissante comédie, « il n’y a pas d’âge pour la coloc’ », ni pour l’humour !
Je viens de voir la bande annonce, ce film est prometteur !
Oui, à voir pour oublier ses soucis !
J’apprécie énormément Dussolier, ta chronique finit de me convaincre d’aller le voir. merci Marcorèle
Il y est excellent. Ça fait du bien de le revoir dans une comédie.
Adopté !
J’attends ton retour…
Incroyable ! POULAIN a fait un commentaire d’un seul mot ! Ca sent le miracle !
En tous cas, on va aller voir ce film qui promet un bon moment.
Au fait, si ça vous a échappé, côté people, Julia Piaton est la fille de Charlotte de Turckheim ! Enfin, je dis ça, je dis rien, comme on dit de nos jours pour ne rien dire …
Tu dis ça, mais pas que…
Comme on dit de nos jours quand on a plus rien à dire… 😉
Faut pas abuser de l’hypozeuxe, Gudule !
C’est un peu court, POULAIN et ça nous éloigne encore un peu de « Adopte un veuf »…
Tant qu’on y est, pour les cinéphiles, Jurassic Park propose un exemple fameux d’hypozeuxe, du genre de ceux qui tuent le cinoche :
Dr. Ian Malcolm: God creates dinosaurs. God destroys dinosaurs. God creates man. Man destroys God. Man creates dinosaurs.
(Dieu crée les dinosaures, dieu détruit les dinosaures, dieu crée l’homme, l’homme détruit dieu, l’homme crée les dinosaures…)
Le rythme est ici implacable comme le destin. Toute la beauté de la figure de style vient, plus tard, de la collision rythmique que provoque la femme, qui rompt subtilement cette cadence en affirmant :
Dr. Ellie Sattler: Dinosaurs eat man. Woman inherits the earth.
(Les dinosaures mangent l’homme, la femme hérite de la terre !)
Dans le toute dernière partie la structure [sujet] [verbe] [complément d’objet direct] devient [sujet] [verbe] [complément d’objet indirect]. La figure de style suit donc le fond de l’histoire, puisque la femme est disruptive, comme à son habitude !
C’est dingue, hein !
Moi aussi, j’adore Dussollier !
j’irai mercredi.
Bonne idée. 🙂
J’aime beaucoup André Dussollier. Je pense que je vais aller le voir.
Merci 🙂
Tu me diras.
J’ai vraiment apprécié cette comédie. J’ai trouvé les acteurs très bien et j’ai adoré André Dussollier. Et, enfin, j’ai beaucoup ri. Bon dimanche. 🙂
Ravi que cela t’ait plu. 😉