A Chicago, les cinq factions ont disparu et Evelyn, la mère de Quatre, mène une purge contre les anciens alliés de Jeanine, empêchant la population de quitter la ville.
Bien décidée à répondre à l’invitation qui leur a été lancée, Tris entraîne quelques compagnons au-delà du mur.
Bonne surprise que ce Divergente 3 qui (après un Divergente 2 sans surprise notable par rapport au premier film) relance la franchise – et l’intérêt des spectateurs – vers de nouveaux horizons. Ceux de la marge et de ses terres contaminées que Robert Schwentke parvient à rendre fascinantes par un superbe travail visuel sur les paysages (le désert aux teintes rouille rempli des vestiges de l’humanité est de toute beauté) et sur l’architecture (une tour futuriste évoquant la double hélice d’une molécule d’ADN) mais aussi grâce à des trouvailles réjouissantes : drones personnels, objets caméléons ou vaisseaux blindés aux allures de grenouilles.
A la réflexion sur l’inné et l’acquis s’ajoute ici le thème de l’eugénisme (un classique de la science-fiction) et de la ségrégation génétique qui en découle (d’un côté les purs, de l’autre les déficients).
Face à la monolithique Tris/Shailene Woodley, le récit a le bon goût de ne pas se départir de certains personnages moins lisses : Caleb, le traitre de frère, Peter l’éternelle girouette, que Miles Teller joue avec un réjouissant second degré, et Evelyn à laquelle Naomi Watts, plus présente que dans l’épisode précédent, apporte un peu d’ambivalence.
Le spectacle n’est pas en reste grâce à des effets spéciaux utilisés à bon escient et à des scènes d’action enlevées à l’image de l’évasion de Tris et de ses amis le long du mur.
De la science-fiction pour adolescents plutôt intelligente et qui se bonifie au fil des films, contrairement à un certain Hunger Games, la chose est trop rare pour passer à côté.
Merci, on ira sûrement le voir.
Ah-bon ! C’est vraiment bien, cette franchise ? A regarder la bande annonce formatée, je n’avais vraiment aucune envie d’en savoir plus, sauf peut-être sur le travail des coiffeurs de la production qui réussissent la performance de garder impeccable la coupe de cheveux des compères, stoïques en toutes circonstances.
(Ils ne sont même pas essoufflés après l’escalade du mur ! Comme quoi, il ne fallait pas en faire toute une histoire !)
De toute façon, ma fille ira le voir, quoi que je dise, alors, merci à Marcorèle de m’avoir donné un avis positif sur ce film qui se présente pourtant comme un parfait navet pour ados. avec toutes les caractéristiques habituelles du genre …
Et si, un jour, on développait un moyen d’attirer au cinéma des spectateurs peu regardants sur la qualité, en leur faisant croire qu’il vont regarder une bouse, et qu’on leur refourguerait un vrai bon film, comme ça, par surprise !
Une sorte d’escroquerie à l’envers ! Ce serait innovant et bienvenu, non ?
Et si Alain Ducasse faisait un push dans les cuisines de Mac Do ! Et si Donald Trump était en fait un intello. caché ? Et si Florent Pagny …
Mais non … !
Tu devrais déposer le brevet ! 🙂
Ça existe les films en série qui s’améliorent ? Je vais devoir le voir pour confirmer ta théorie 😉
Je n’ai pas boudé mon plaisir même si, je te l’accorde, ce n’est pas le film de la décennie. 🙂
Les sagas pour ados, ce n’est pas pour moi lol.
Tu n’as plus 20 ans… 😉
J’irai donc le voir avec les enfants.
Merci.
Je n’ai plus 20 ans mais j’ai 15 ans dans ma tête, je tente le coup. Et puis Cinéluctable qui félicite une trilogie pour ado, c’est assez rare pour être souligné, ça aussi 😀