Une famille recomposée se rend aux funérailles d’un grand-père avec qui ils avaient cessé de composer. Sur la route, entre mensonges et quatre vérités, les liens aussi vont se recomposer.
Elle pourrait se laisser suivre cette petite tranche de vie motorisée sur une famille en perte de repères obligée de cohabiter dans l’habitacle exigu d’une voiture, d’autant que la sincérité des deux réalisateurs ne fait aucun doute. De là à dire que ce voyage tragicomique donne envie de faire le voyage jusqu’au bout…
Les acteurs ne sont pas en cause, plutôt le récit qui tente les itinéraires bis du film familial mais reste le plus souvent sur les sentiers balisés du cliché parsemé de quelques sympathiques embardées.
Coincé entre deux voies, le spectateur ne pleure pas et rit peu devant un récit gentiment superficiel qui manque singulièrement de vacheries (au propre comme au figuré).
Que retient-on au final ?
Que pour resserrer les liens familiaux rien ne vaut un enterrement.
Que pour resserrer les liens conjugaux rien ne vaut une mutation.
Paris-Willouby, à l’arrivée, c’est plutôt Paris-Oualouby.
Encore un film sur les familles recomposées et leurs problèmes! Il ressort toujours un peu la même chose, dommage!
Malgré la volonté des deux réalisateurs de faire un peu différent, on retombe dans les mêmes travers. Scola va nous manquer !
Oh oui! Scola va vraiment nous manquer! J’aimais beaucoup ce bon cinéma italien.
Tu voulais plutôt dire Paris-Onloublie
Bien vu ! 😉
En même temps, c’est comme ça les familles recomposées, ça tâtonne toujours un peu, mais si chacun y met du sien, on peut aller loin, plus loin, même si ce n’est pas un long fleuve tranquille comme nous l’a déjà rappelé Etienne Chatiliez au ciné … Si le film ne fait pas l’apologie béate ni la destruction massive, il est plus proche du vrai, non ?
Mais comme dit l’autre, on ne va pas forcément au ciné pour voir ce qu’on connait. ON y va pour être surpris, amusé, … ému, quoi … Et pour ça, il faut mettre de la couleur, des personnages qui tirent dans les coins, racontent des histoires qu’on ne connaît pas … Quentin Reynaud et Arthur Delaire n’ont pas osé ? Dommage, parce que ça démotive peut-être du monde d’aller voir le film.
Côté acteurs, j’ai confiance aussi. Bref, je ne dis pas que je n’irai pas …
Paris-Walibi ?
Tu m’en laisses baba ! 🙂
Au fait, c’est quoi « Oualou » ?
Je sais, je suis complètement has been (ça se dit encore, ça, Has been ?) concernant les locutions à la mode (c’est encore à la mode Oualou ?)
Autre orthographewalou. walou.
De l’arabe maghrébin, lui-même issu du berbère (tamazight), vu la différence de ce mot avec son correspondant en arabe classique لا شيء, la chay (« pas quelque chose »), et son utilisation inchangée par les locuteurs berbère
Familier
Rien ou que dalle annoncé familièrement avec décontraction et assurance selon la situation ou les circonstances.
Exemple : Grâce à sa technique pour marchander, il a réussi à convaincre le vendeur et ça lui a coûté oualou !
Oualou est aussi une commune située dans le département de Tchériba de la province du Mouhoun au Burkina Faso.
Mais ce n’est sans doute pas le sujet …
Bon, je me suis instruit, ce matin. C’est toujours ça de pris, pour le temps où j’écrirai un dictionnaire des expressions à la mode d’hier !
Le cliché du cinéma français, non?
Fade et sans goût.
Merci, cela éclaircit le panel des films à voir.
As-tu vu « Béliers » ?
La famille ?