
Dans les années 70, un anthropologue bien allumé (il voit un homme à tête de mouton à sept yeux crucifié pendant qu’il fait l’amour avec sa femme qui a des révélations mystiques) teste des produits hallucinogènes dans des caissons de privation sensorielle. La découverte d’un champignon mexicain particulièrement puissant va lui exploser le corps et les méninges, en même temps que les rétines des spectateurs…
Cinéaste affectionnant l’excès, Ken Russel s’offre un délire ethno-érotico-mystico-scientifico-métaphysique grand-guignolesque qui prête aujourd’hui à sourire plus qu’à frémir.
Comme Kubrick avant lui, mais en nettement moins fin, il s’essaye à un questionnement sur les origines de la vie et de l’univers dans un 1981 l’odyssée de l’espèce un peu fumeux.
Au-delà du réel se résume donc à une suite d’expériences visuelles (aussi déstabilisantes qu’une soirée stroboscopique en boîte de nuit) débouchant sur l’apparition d’un ridicule primate qui trouve, comme par hasard, refuge dans un zoo. Sans parler d’un final où William Hurt, dont c’est le premier film, se voit transformé en étron humain !
Du grand n’importe quoi, dans le domaine du mauvais trip, qui a largement été surpassé depuis par les Télétubbies.
Bref, un film à éviter sauf pour ceux qui recherchent des images étonnantes sans grande inspirations. Une monstruosité, quoi …
Je passe !
En tous cas, la bande annonce nous apprend qu’il ne faut pas forcément faire confiance à des gens déguisés en indiens et apparemment bio pour faire de la bonne soupe … Même le personnage central ne semble pas apprécier vu sa grimace, … sans compter les effets seconds !
Très barré alors.
Mal barré, surtout ! 😉
Je ne l’ai jamais vu et ton article ne donne pas envie de le voir. Pauvre William Hurt!
Comme quoi un mauvais premier film n’empêche pas de faire carrière. 🙂