Affiche du film La légende de Manolo

Au Mexique, le jour de la fête des défunts, deux amis d’enfance s’affrontent pour obtenir le cœur de la belle Maria sans savoir qu’ils sont l’objet d’un pari entre deux dieux des morts.

En dire plus gâcherait le peu de surprises que réserve cette variation de la légende d’Orphée à l’humour poussif, véritable festival de poncifs sur la culture mexicaine.
Produit par Guillermo del Toro et visiblement destiné à l’exportation, La légende de Manolo se veut « coloré, chatoyant et festif » mais laisse totalement de bois comme ses pantins stéréotypés et aseptisés. Le pompon revenant au dieu des dieux, le Chandeleur, avec son phrasé de rappeur.
Quant à la musique et aux chansons, formatées à souhaits, elles sont plus proches de la soupe RnB que des airs de mariachis.
Un film d’animation aussi digeste qu’un cornet de churros bien huileux.