Affiche du film Star Trek 3 A la recherche de Spock
Suite directe de Star Trek II : La colère de Khan, Star Trek 3 voit Kirk et son équipage partir à la recherche de Spock, disparu dans l’opus précédent.
Difficile de développer plus avant le résumé de l’intrigue sans gâcher les quelques rebondissements d’un scénario qui se traîne à la vitesse d’un Romulan ayant forcé sur sa fameuse bière bleue.
Points d’orgue du film :
La fuite de l’Enterprise des spatio-docks de Starfleet et ses cinq minutes, montre en main, pour quitter les quais et atteindre les portes de la station spatiale. De quoi faire sombrer dans le sommeil le plus insomniaque des spectateurs.
Sans oublier le combat final opposant Kirk à un infâme Klingon (joué par un Christopher Lloyd qui expérimentait ici ses roulements d’yeux avant d’aller les peaufiner dans le rôle de Doc Brown dans les Retour vers le futur) où l’amiral utilise sa fameuse attaque connue jusqu’au fin fond de la zone neutre et dont voici la technique :
1- Poser violemment ses mains sur le cou de l’assaillant qui, en général, réplique de la même manière.
2- Faire mine de serrer très fort en devenant aussi rouge que votre tenue d’officier.
3- Envoyer l’ennemi au tapis et faire une roulade (à l’aide d’une doublure moins bedonnante) pour se dégager.
S’il envoie voler Star Trek 3 vers des sommets de ridicule, Leonard Nimoy a toutefois le mérite de faire, enfin, assumer à la franchise sa dimension gay .
L’amiral Kirk ne lésine plus sur le mascara et le fond de teint tout en arborant de jolies chemises roses et n’a d’yeux (de biche) que pour son copain aux oreilles pointues. Même la disparition d’un des membres de sa famille, tué par Doc Klingon, ne lui arrache qu’un : « Je te hais, monstre ! » avant de revenir à l’unique objet de son attention : Spock.
L’hypothèse d’un ménage à trois est aussi évoquée lors des aveux déchirants du bon Dr McCoy à Spock : « Vous m’avez manqué. Et si je vous perdais encore, je crois que je ne tiendrai pas le coup ! ».
De ce point de vue, A la recherche de Spock fut vraiment en avance sur son temps. Pour le reste…

Pour ceux qui auraient la malchance (ou la chance, c’est selon) de découvrir ce film en version française, il semblerait qu’un imitateur de Rika Zaraï se soit glissé parmi les doubleurs pour donner sa voix à M. Chekov. Hilarant !