Affiche du film My best men
Trois anglais (forcément) déjantés pourrissent involontairement le mariage de leur meilleur ami qui va épouser la fille d’un riche sénateur australien.
L’enterrement de vie de garçon qui tourne mal est en train de devenir un genre à part entière de la comédie anglo-saxonne. Mais ici, cette version australienne de Very Bad Trip (où les photos finales ont laissé place à une petite vidéo) ressemble plus à une mauvaise copie qu’à une variation originale sur le même thème.
Le plus bizarre dans cette histoire reste la propension du réalisateur de Priscilla, folle du désert à ne pas pousser jusqu’au bout les gags douteux qu’il met place et la façon très décevante qu’il a d’achever son film sur des bons sentiments qui font tâche, comme si il ne parvenait pas à assumer les excès de son film.
Au milieu de cette noce ratée, deux convives arrivent pourtant à s’illustrer.
Le premier est un bélier Mérinos du nom de Ramzy qui va plus que se faire tondre et subir, avec une belle placidité, les pires traitements.
Le second est une ancienne star du disco du nom d’Olivia Newton-John. Méconnaissable – le visage tellement botoxé qu’il en devient aussi avenant que celui de son partenaire ovin – mais loin d’être fade, elle nous « grise » d’un délirant numéro de belle-mère accro à la cocaïne qui sauve My best men de l’oubli total auquel ce genre de mauvais trip semble fatalement destiné.