Affiche du film Lock Out
Une prison de haute sécurité en orbite autour de la terre.
La fille du président des Etats-Unis de passage pour une mission humanitaire.
De dangereux prisonniers sortis de leur sommeil artificiel.
Une prise d’otages qui tourne au jeu de massacre.
Un héros désabusé aux vannes aussi percutantes que ses méthodes.
Prenez un gros morceau de New-York 1997 pour le thème général.
Agrémentez le de gros emprunts à Piège de cristal pour son héros pince-sans-rire adepte des conduites d’aération.
Saupoudrez le mélange d’un peu de Guerre des étoiles et d’un soupçon de Blade Runner.
Et vous obtenez Lock Out. Recyclage opportuniste d’idées maladroitement pompées dans les films d’action et de science-fiction de ces trente dernières années. Succession de bagarres et de poursuites plombées par un montage épileptique servant, sans doute, à compenser l’absence de mise en scène.
Au milieu de toute cette agitation et de ces assemblages approximatifs, seul Guy Pearce surprend agréablement dans un registre pourtant largement exploité par Bruce Willis et son John McCLane.
Maigre consolation face à deux méchants étonnamment sous exploités, une héroïne joliment blonde et un final en chute libre, au sens propre comme au figuré.
Y avait-il bien deux réalisateurs aux commandes ? On est en droit d’en douter.
Et quand bien même ce fut le cas, apparemment, dans l’espace, personne ne les a entendus crier : Coupez !