Johnny English est sorti de sa retraite Tibétaine à la demande du MI7 qui a besoin de lui pour veiller à la sécurité du premier ministre chinois. Fort d’une nouvelle sagesse et de gadgets high-tech.
Le cousin anglais de l’inspecteur Clouseau (La panthère rose) et de Franck Drebin (Y-a-t-il un flic…) reprend du service dans des aventures qui ne sont malheureusement pas aussi délirantes qu’espérées.
Pourtant, imaginer l’enquêteur gaffeur doté, avec l’âge, d’une certaine forme de sagesse était une idée fort réjouissante parfaitement exploitée dans l’amusante course poursuite qui s’engage à Hong Kong entre le flegmatique espion et le voleur d’une clef secrète. Il est bien regrettable que les gags disséminés dans le reste du récit ne tiennent pas la même gageure et que le film se contente d’une parodie convenue (et parfois drôle) des aventures de James Bond dont il reprend une des actrices : la belle Rosamund Pike, agent double de Meurs un autre jour.
Au rayon des curiosités, il faut noter, également, la chevelure brune et la prestation sympathique de Gillian Anderson (The X-Files) dans le rôle de la chef du MI7.
A l’image de l’interprète de l’ex agent Scully et après son mémorable succès télévisuel (Mr Bean), Rowan Atkinson peine à trouver la même réussite au cinéma, n’ayant pas eu la chance, comme Peter Sellers, de rencontrer son Blake Edwards.
C’est d’autant plus regrettable que le génie burlesque de l’acteur opère toujours comme le prouve ce magnifique plan séquence où Johnny English prépare un plat pour sa dulcinée au rythme de la musique du Peer Gynt d’Edvard Grieg. Cette petite perle comique peu de gens l’ont vu puisqu’elle est proposée au beau milieu du générique de fin et que nombre de spectateurs ont déjà quitté la salle.
Quel dommage !