Les forces du mal et les forces du bien s’affrontent pour prendre possession de la terre qui risque fort de perdre le Nord à cause de la venue de l’enfant des forces des ténèbres : le Margat.

2024, l’an pire pour Brunot Dumont ?
Il est tentant de torcher la critique devant cet ovni d’une bêtise intergalactique.
Assiste-t-on à une suite des Trois mousquetaires où Constance Bonne à cieux aurait pris chair et même très cher ?
Assiste-t-on à une sorte de Star Naze avec ses Ch’tis chevaliers, j’ai dit ?
Assiste-t-on (mais est-ce moi ou Satan m’habite ?) à une resucée du film La Malédiction avec son petit Margat à sa mémère en guise d’Antéchrist ?
Assiste-t-on à l’autodestruction d’un Luchini qui Belzebuth son talent en cabotinant à tout-va comme je te pousse ?
Assiste-t-on à la naissance d’un Jony Siffredi, avec ce héraut du démon qui n’en finit plus de tremper son biscuit ?
Toujours est-il qu’entre Fabrice Luchini et Camille Cottin (tous deux hors-sol) la guerre des étoiles n’a pas vraiment lieu.
Seule la présence solaire d’Anamaria Vartolomei et les interventions drolatiques d’un duo de gendarmes à la bêtise interplanétaire arrivent à sortir les spectateurs du trou noir qui, peu à peu, les guette.
« C’est tout. » comme dirait le Margat, mais c’est déjà bien trop.