Sur le point de se marier, Alice et François décident de réunir leurs deux familles. Pour l’occasion, ils réservent à leurs parents un cadeau original : des tests ADN pour que chacun puisse découvrir les origines de ses ancêtres. Mais la surprise va virer au fiasco quand les Bouvier-Sauvage, grande famille aristocrate, et les Martin, beaucoup plus modestes, découvrent les résultats…

Pour éviter d’être taxé de racisme (comme dans Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?) les auteurs de ce Cocorico franchouillard font le choix d’un racisme européen qui ne fâchera personne, ponctué d’une remarque désobligeante pour les Turcs et de gros poncifs sur les Indiens d’Amérique. Un ramassis de clichés qui laissent notamment entendre que les Italiens valent mieux que les Portugais et que les Allemands sont tous d’anciens nazis. C’est dire le niveau de cette grosse rigolade qui cherche à ratisser aussi large que le Rassemblement National en campagne. Une pochade indigeste portée par trois paires de comédiens qui laissent à désirer.
Christian Clavier et Didier Bourdon, les deux poids lourd(ingues) de la comédie française, jouent des Français de souche qui en tiennent une sacrée couche.
Marianne Denicourt et Sylvie Testud campent les éternelles potiches forcément pas si cruches.
Quant à la jeune génération d’acteurs, Julien Pestel et Chloé Coulloud, elle incarne mollement les bonnes valeurs du prêt à penser pour diffusion télé.
Reste le maigre plaisir de retrouver Patrick Prejean, dans l’une des seules scènes du film qui prête à sourire, et la volonté de mettre en avant les dialogues sans qu’ils soient parasités par de la guimauve musicale, comme c’est trop souvent le cas.
Alors, Cocorico ? Cocoricon, surtout.