Une ancienne journaliste politique, reléguée au football par sa chaîne d’information, est sommée de suivre, sans faire de vagues, l’entre-deux tours de la campagne présidentielle et plus particulièrement le favori à l’élection : Pierre-Henry Mercier, un candidat soutenu par les milieux financiers. Intriguée par son profil hors-norme, la journaliste va se lancer dans une vaste enquête et mettre à jour des secrets bien enfouis…

Après Adieu les cons et sa charge contre la bureaucratie, Dupontel s’attaque à la véracité de la parole politique ainsi qu’aux candidats aux élections présidentielles, marionnettes aux mains des puissants. Sur ces sujets, le cinéaste n’a pas grand-chose de neuf à dire. Alors il défend la noble, mais peu originale, cause de l’environnement sans y apporter, là aussi, une quelconque plus-value. Le scénario lorgne même sur la thématique d’une autre comédie, guère plus drôle, de Pierre Tchernia : La gueule de l’autre avec Jean Poiret et Michel Serrault.
Un Second tour pas désagréable mais vraiment très lisse (en dépit d’une fin sombre mais téléphonée, comme semble les apprécier Dupontel depuis quelques films) qui n’est sauvé que par la qualité de l’interprétation : Cécile de France et Nicolas Marié en tête.