Affiche du film Rambo Last Blood
Après avoir affronté des policiers américains, cassé du vietnamien, du soviétique et du birman, John Rambo affronte, cette fois, un puissant cartel mexicain.
Quelques espoirs étaient permis avec ce nouveau Rambo mis en scène par Adrian Grunberg, réalisateur de Kill the Gringo : sympathique polar noir, avec Mel Gibson, se déroulant dans un pénitencier mexicain. Attentes vite déçues devant ce banal récit de vengeance dont la seule « originalité » réside dans les différentes manières qu’à l’ancien béret vert d’éliminer ses ennemis dans les galeries qu’il a creusé sous le ranch familial. Des tunnels sans doute destinés à soigner sa nostalgie guerrière qu’il réprime à l’aide de pilules qu’il descend aussi vite que ses ennemis.
De tous les plans, Stallone, moins affûté que ses couteaux et le regard vitreux proche de la cataracte, se révèle définitivement trop vieux pour ces conneries dont on espère qu’elles seront les dernières.
Plus violent que distrayant, ce dernier coup de sang de Rambo tourne rapidement en eau de boudin.