Affiche du film Valérian et la cité des mille planètes
Au 28ème siècle, un couple d’agents spatio-temporels est envoyé en mission sur Alpha : une immense cité intergalactique abritant des espèces en provenance de tout l’univers et qui dérive depuis des siècles dans l’espace.
Une cohabitation pacifique aujourd’hui menacée par un envahisseur, aussi mystérieux que redoutable, qui s’étend au cœur de la mégalopole spatiale. Valerian et son équipière Laureline vont avoir fort à faire pour comprendre de quoi il retourne…
D’une inventive bande dessinée française de la fin des années 60, Luc Besson tire un film à l’emballage coloré plutôt dépaysant mais au contenu sans surprise, ni saveur. Un produit au pH neutre élaboré pour la consommation courante et destiné à plaire au plus grand nombre.
Porté par deux gravures de mode au jeu sans aspérité et par une galerie de créatures destinées à n’effrayer personne, Valérian et la cité des mille planètes se contente de délivrer son banal message de paix dans une débauche d’effets spéciaux qui se révèlent un peu vains.
Ni déplaisante, ni enthousiasmante, cette S.F. politiquement correcte frôle dangereusement le vide cinématographique intersidéral.